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Mario Beaulieu veut la relance du mouvement indépendantiste

Le 03 juin 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 03 juin 2014
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Le candidat Mario Beaulieu était de passage à Roberval pour y rencontrer les militants et expliquer sa position à titre d'éventuel président du Bloc Québécois dont l'élection se fera par scrutin téléphonique les 11, 12 et 13 juin.

Indépendantiste convaincu et militant actif depuis les années 90, Mario Beaulieu a été candidat du Bloc Québécois dans Papineau-Saint-Denis à l'élection de 1997. Il a également œuvré à l'intérieur de plusieurs mouvements pour la protection de la langue française et de la culture québécoise. Pour lui, la fondation de notre pays doit revenir au cœur de la raison d'être du Bloc Québécois.

«Je me suis lancé dans la course à la présidence du Bloc Québécois un peu sur le tard, mais jusqu'à maintenant, la réponse des militants que je rencontre dans toutes les régions du Québec est très bonne. Je me suis lancé dans la course pour également m'assurer qu'il y ait un débat sur la stratégie. Les résultats du 7 avril dernier, de même que les résultats de l'élection fédérale de 2011 sont la conséquence de la stratégie que l'on a utilisée depuis 15 ans, où on a mis la souveraineté de côté et on a axé sur la gouvernance», souligne le candidat Mario Beaulieu.

Ce dernier se veut le rassembleur de tous les indépendantistes pour que le mouvement redevienne une force politique sur la scène fédérale. «Le Bloc Québécois doit jouer son rôle d'opposition pour défendre les intérêts du Québec, mais la raison d'être du Bloc, c'est l'indépendance. De plus en plus on voit que l'appui à la souveraineté est deux fois plus élevé que l'appui au Bloc et au Parti québécois. Je pense qu'il faut faire maintenant une campagne systématique de la promotion de l'indépendance, avec tous les intervenants, dans toutes les régions du Québec, avec plus d'intensité dans les cégeps et les universités».

Selon Mario Beaulieu, le sondage paru récemment tend à démontrer la perception des jeunes vis-à-vis le mouvement indépendantiste. «Ceux-ci ont l'impression que les partis souverainistes cachent leur option. Je pense qu'il faut expliquer concrètement pourquoi on veut l'indépendance, les raisons économiques de ce mouvement. Ce que l'on veut, c'est agir par nous-mêmes. Notre potentiel est immense, mais nous n'avons pas les leviers décisionnels. Nous ne voulons plus être locataires, mais être propriétaires de notre propre pays», de conclure Mario Beaulieu. —

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