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Michèle Audette était de passage à Mashteuiatsh

Le 03 octobre 2019 — Modifié à 07 h 35 min le 03 octobre 2019
Par Guillaume Pétrin

C’est devant une salle remplie de plus de 100 personnes que la conférencière Michèle Audette a pris la parole, hier soir, mercredi 2 octobre, lors de la Journée internationale de la non-violence.

Michèle Taïna Audette. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

La femme, bien connue pour son implication dans la lutte contre les discriminations envers les femmes autochtones, a livré un discours émotif et rempli d’espoir.

« Dans nos communautés, on n’est pas tous prêts à faire une place aux femmes. Ce n’est pas le fun, mais c’est ça. Je sais cependant que nous sommes toutes prêtes à contribuer à ce changement, mais c’est fragile le droit des femmes, c’est fragile. »

Celle qui contribue depuis de nombreuses années à la défense des droits des femmes autochtones au Canada avait été nommée en 2016 à titre de commissaire pour l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées.

Le souper-conférence était aussi une activité dans le cadre de la Journée des femmes des Premières nations, qui a lieu annuellement le 5 octobre.

Uil ishkueu Tshisselitam Ushtikuan - Mémoire de femmes

Lors de la soirée, le projet Mémoire de femmes a aussi été présenté. Il a pour but d’honorer et commémorer la mémoire des femmes disparues ou assassinées.

Le projet a comme mission d’accroître la sensibilisation de la population en général. Une œuvre collective devrait voir le jour d’ici mars 2021.

Séance traditionnelle de purification. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

Excuses du premier ministre

Plus tôt dans la journée, le premier ministre François Legault avait offert ses excuses à tous les membres des Premières Nations et aux Inuits du Québec, au nom du gouvernement du Québec.

« Lundi, le rapport de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec a été rendu public. Les constats qui sont faits par le commissaire sont accablants pour l’État québécois. Le rapport évoque des situations troublantes où des membres des nations autochtones sont victimes de discrimination. »

Dans sa déclaration ministérielle, il mentionne aussi que l’État québécois n’en fait pas assez et que les femmes autochtones sont celles qui ont subi une large part des préjudices décrits dans le rapport de la Commission.

« En conséquence, j’offre aux membres des Premières Nations et aux Inuits du Québec les excuses les plus sincères de l’ensemble de l’État québécois. L’État québécois a manqué à son devoir envers vous. Il vous demande aujourd’hui pardon. »

(Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

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