Le mois de novembre est à nos portes, ce qui signifie aussi le retour de la campagne « movember » contre le cancer de la prostate. Gestion BNL de Roberval a décidé de lancer une activité afin de joindre l'utile à l'agréable.

Les hommes sont donc invités à se former des équipes, se faire pousser la moustache et amasser des fonds pour la Fondation Movember. Les gens peuvent s'inscrire à l'adresse ca.movember.com/fr. Ensuite, ils peuvent envoyer un courriel à gestionbnl@live.fr pour confirmer les inscriptions. Gestion BNL fera ensuite le classement des équipes via sa page Facebook. Planète 99,5 en fera aussi la promotion le vendredi à 8 h 5.

Le tout se terminera par une grande fête le 30 novembre prochain à la salle des Chevaliers de Colomb de Roberval sous le thème des années 80. Plusieurs surprises seront réservées aux participants.

« C'est en se lançant des défis qu'on incite souvent les participants à se dépasser. Le port de la moustache est une façon de sensibiliser les gens aux maladies spécifiques aux hommes. Notre initiative permet de joindre l'utile à l'agréable », mentionne Francis Boucher.

Les partenaires du projet sont Pharmacie Jean Coutu Caroline Lamontagne, Jean-Pierre Lévesque avocat, Planète 99,5 et Ferlac.

Récemment, Jean Pagé, qui est porte-parole de la Fondation Procure, qui lutte aussi contre le cancer de la prostate, a fait une sortie contre Movember pour critiquer le fait qu'il n'y avait pas d'argent qui revenait au Québec. Movember a d'ailleurs répliqué en réfutant ces faits.

« L'an dernier, des chercheurs québécois ont reçu des fonds de même que la Fondation Procure. Il faut arrêter de penser que l'argent doit rester entièrement chez nous. Le but, c'est que la recherche se fasse pour contrer le cancer de la prostate. On espère donc que les gens s'inscriront en grand nombre », affirme M. Boucher.

Gestion BNL est une entreprise liée à la gestion, la production et la promotion événementielle. En plus de Francis Boucher, l'entreprise est formée de Vincent Larouche et Jean-Riel Naud.

« Plusieurs jeunes quittent à l'extérieur pour les études. Ensuite, ils se demandent pourquoi ils reviendraient en région? Nous, on s'est demandé pourquoi ne reviendrait-on pas? Il manque certains services, mais on s'est dit que ce qu'il n'y aurait pas, on le créerait. C'est au niveau de l'animation dans le milieu que nous jugions qu'il y avait du chemin à faire », explique Francis Boucher.—