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Ô Mets chinois, une véritable institution

Yohann Harvey Simard
Le 09 juillet 2021 — Modifié à 16 h 20 min le 09 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Véritable institution à Saint-Félicien, le Restaurant Ô Mets chinois célèbre ses 35 ans. Et le nom de Laval Ouellet est indissociable de cette longévité, mais aussi de ce succès, tout comme l’est sa clientèle.

C’est d’abord sur la rue Notre-Dame que tout commence, un certain mois de juin 1986. Laval Ouellet, cuisinier de profession, mais qui, à cette époque, travaille comme concierge avec son père, voit qu’un petit resto-comptoir est à vendre.

« Je voulais investir dans quelque chose et être mon propre patron. Au départ, la restauration, ce n’était pas aussi évident que ça pour moi. J’ai contacté l’agent d’immeuble et j’ai acquis ce resto de mets à emporter pour  24 000 $ », se rappelle encore Laval Ouellet.

Son  restaurant déménagera plus tard et pour une courte période au Complexe du Parc, avant de s’établir définitivement, en 1993, à l’endroit actuel, au 1005, boulevard Sacré-Cœur.

« Le bouche à oreille a rapidement fait son œuvre. La clientèle grossissait à vue d’œil. Mes egg rolls sont devenus très vite ma marque de commerce et ça l’est toujours. La demande était telle que j’ai décidé de les distribuer dans les épiceries. »

Au bout d’un moment, il devenait de plus en plus difficile pour Laval Ouellet de gérer à la fois le resto et la distribution. Il vend en 1993 sa recette à un homme d’affaires de l’extérieur qui poursuit la distribution.

Deux associés

« Même si des egg rolls portant la marque Ô Mets chinois sont toujours disponibles dans certaines épiceries, ce ne sont pas les miens. Ceux que je fabrique sont servis seulement dans mon resto », tient à clarifier le proprio.

Depuis environ 6 ans, Steve Naud et Laval Ouellet, aussi deux bons amis dans la vie, sont partenaires d’affaires dans le restaurant.

« À deux, j’avoue que c’est un plus pour la qualité de vie. On peut prendre des vacances de temps en temps, pendant que l’autre continue de veiller au grain ».

Chef cuisinier, gérant et propriétaire, Laval Ouellet coiffe plusieurs chapeaux, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Deux cuisiniers l’assistent dans son travail.

« J’ai toujours gardé la main à la pâte. J’aime faire la cuisine, mais un jour proche viendra, peut-être l’an prochain même, où je prendrai ma retraite. J’aurai 67 ans le 14 juillet et je peux compter sur une bonne relève. Je sais que Ô Mets chinois me survivra et pour moi et la clientèle, c’est plutôt rassurant ».

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