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On l’appelle « Laval Wong »

Yohann Harvey Simard
Le 09 juillet 2021 — Modifié à 16 h 29 min le 09 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Saint-Félicien - À force d’être intimement lié à la destinée de son restaurant, le propriétaire a fini par se faire un nom et même un surnom. Pour beaucoup, Laval Ouellet, c’est aussi « Laval Wong ».

« C’est mon fils qui m’a donné ce surnom. Quand est venu le temps de me créer une adresse courriel, l’idée lui est venue naturellement », se rappelle Laval Ouellet qui en rit encore aujourd’hui. Et c’est resté, du moins dans les habitudes de certains clients.

Laval Ouellet est heureux dans ses cuisines et les mets chinois, il en a fait sa spécialité.

« Cuire les aliments au wok, c’est merveilleux! »

Outre les très populaires egg rolls, Ô Mets chinois est reconnu aussi pour ses boules de poulet, ses spare ribs (côtes levées), ses riz, ses nouilles, ses plats de légumes et sa soupe won ton, pour ne nommer que ceux-là.

Si la clientèle félicinoise est une habituée de la cuisine du Restaurant Ô Mets chinois, sa renommée dépasse largement les frontières de la municipalité.

« Aujourd’hui, je suis l’un des seuls à se spécialiser dans les mets chinois. La clientèle provient de partout dans la MRC, mais aussi du côté Dolbeau-Mistassini. Certains de mes clients partent du secteur d’Alma et même du Saguenay pour venir à mon restaurant », raconte Laval Ouellet.

Une surchauffe appelée pandémie

La pandémie qui s’est répandue à partir de mars 2020 a donné quelques sueurs froides au propriétaire. L’industrie de la restauration a été durement affectée, surtout lorsque que la Santé publique a décrété une fermeture complète qui a duré plusieurs semaines.

« Ç’a été dur un bout, mais on est passé à travers. Les commandes au comptoir et en ligne ainsi que la livraison ont grandement aidé à survivre », reconnaît Laval Ouellet.

La rareté de main-d’œuvre en restauration demeure un problème récurrent. Le propriétaire se considère chanceux de pouvoir compter sur du personnel d’expérience. Il doit quand même de temps à autre faire appel à de la main-d’œuvre et c’est toujours un énorme défi.

Avec 25 employés et une capacité de 130 places dans son restaurant, depuis le dernier agrandissement qui remonte à plus ou moins six ans, Ô Mets chinois a encore devant lui plusieurs bonnes années.

 

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