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Pas facile pour la restauration : Marco’s Pub première victime

Louis Potvin
Le 12 juin 2020 — Modifié à 11 h 02 min le 12 juin 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Un premier restaurant est victime des dommages collatéraux causés par la pandémie de la COVID-19. Le Marco’s Pub de Saint-Félicien ferme ses portes et son propriétaire, Marco Dallaire, le met en vente.

« C’est sûr que la COVID a précipité ma décision. À mon âge, je suis rendu à faire un nouveau choix de carrière. Par contre, il peut s’agir d’une belle opportunité pour quelqu’un, car le pub a une belle notoriété, un grand potentiel et est bien situé », lance Marco Dallaire.

Après 23 ans à la tête de restaurant-bar, Marco Dallaire n’a plus l’énergie pour relever les défis liés à la restauration. Les temps étaient difficiles même avant l’arrivée du coronavirus. L’enjeu de la main-d’œuvre représentait un joyeux casse-tête.

« Comme on ne sait pas quand nous allons pouvoir ouvrir et que les dépenses mensuelles sont importantes, je devais prendre une décision. Et avant d’essayer de vendre les équipements de cuisines et autres, j’offre un restaurant prêt à opérer. »

Les locaux du restaurant ont été réduits afin de permettre l’agrandissement du commerce voisin. L’espace disponible est semblable au début du Marco’s Pub, avant que le Tifosi, adjacent, soit aménagé, ce qui représente une capacité d’une centaine de places.

Pas facile pour d’autres

D’autres restaurants trouvent les temps durs en cette période. Même s’il est ouvert pour le service au comptoir depuis le début mai, le restaurant Ô Mets Chinois enregistre des pertes de revenus de l’ordre de 70%.

« C’est certain qu’il faut aller puiser dans la marge de crédit, mais il faut offrir des menus à apporter pour continuer nos affaires et que les gens ne nous oublient pas. On espère pouvoir avoir accès aux subventions salariales afin de passer à travers », mentionne le propriétaire, Laval Ouellet.

Ce dernier se prépare à une réouverture avec une capacité à 50 %. Comme le buffet est une de ses marques de commerce, le propriétaire est en train de développer un concept qui va permettre d’offrir le service en toute sécurité. Il songe aussi à installer des tables à pique-nique à l’extérieur pour ajouter à sa capacité d’accueil qui va passer à 65 à l’intérieur au lieu de 130.

Pour le restaurant Midas, le chiffre d’affaires a chuté de 40% depuis la pandémie.

Boston Pizza

Il y a quatre ans, Marco Dallaire a été approché pour transformer son établissement en Boston Pizza. Selon ce qu’il avance, l’investissement aurait été de l’ordre de 800 000$.

« C’est trop élevé pour un marché comme Saint-Félicien. En commençant, il faut payer 50 000 $ pour la franchise et 50 000$ pour le four à pizza. Ensuite il faut que tu rénoves selon les standards. »

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