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Pascan Aviation se lance avec confiance dans l’aventure jeannoise

Le 16 septembre 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 16 septembre 2010
Par daniel migneault

Avec le retour d’une liaison aérienne à l’Aéroport de Roberval, les Chambres de commerce et d’industrie de Roberval et de Saint-Félicien ont considéré important de transmettre une information juste et éclairée aux gens d’affaires et personnalités du milieu. Après tout, ce sera grâce à eux si le transporteur aérien Pascan Aviation connaît du succès avec son retour au Saguenay—Lac-Saint-Jean.

Environ une centaine de représentants du milieu ont pris part au dîner-conférence. D’entrée de jeu, le directeur de Services ADR, Paul Michaud, a tenu à souligner les négociations qui ont mené à l’accord avec Pascan Aviation. Il en ressort un partenariat qui sera profitable autant pour le transporteur que pour le Lac-Saint-Jean.

 

Le président de Pascan Aviation, Serge Charron, a tenu à rappeler l’histoire de son entreprise, de ses débuts en 1999 jusqu’à aujourd’hui. De nombreux obstacles ont ponctué son cheminement, notamment la hausse des prix du pétrole et les attentats du 11 septembre 2001, pour ne nommer que ceux-là. Cela avait d’ailleurs mené à l’abandon de la liaison à partir d’Alma en 2004. Malgré tout, Pascan Aviation est toujours là. « Notre objectif était de devenir un véritable transporteur régional et nous l’avons atteint. Nous discutons avec les gens du milieu pour déterminer leurs besoins. On essaie de trouver des façons de faire différentes. Si nous avions eu une telle entente entre les aéroports d’Alma et de Roberval en 2004, nous ne serions jamais partis », explique M. Charron.

 

Pascan Aviation a décidé de débuter la nouvelle liaison plus modestement. Ainsi, un vol aller-retour entre Montréal, Alma et Roberval est offert les mardis, mercredis et jeudis. Le seuil de rentabilité est fixé à quatre passagers. Pour le soutenir, un fonds de démarrage a été mis en place avec l’aide des villes de Roberval et d’Alma de même que le gouvernement du Québec.

 

Toutefois, Serge Charron espère atteindre sa vitesse de croisière rapidement et ne plus avoir recours au fonds de démarrage. Il espère même utiliser un avion plus imposant si la demande se fait sentir. Actuellement, un appareil de neuf places assure la liaison aérienne.

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