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Payer en double pour le transport scolaire

Louis Potvin
Le 07 septembre 2018 — Modifié à 14 h 41 min le 07 septembre 2018
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Un couple de Saint-Prime trouve inéquitable qu’il doive payer en double pour le transport scolaire du midi.

« Parce que nous sommes une famille recomposée, on doit payer deux fois 315$ et quand notre fille va être à l’école, ça va être 945$ qu’il va falloir payer. Pour les familles divorcées qui ont deux adresses différentes, ils ne payent que 315$, peu importe le nombre d’enfants.  On ne comprend pas! Ça n’a pas de bon sens! », déplore Stéphane Vallée.

Malgré les explications de la Commission scolaire, le couple ne comprend pas la logique de la politique. Il a tenté de porter plainte, sans succès. Il juge discriminatoire cette politique qui pénalise les familles recomposées.

Stéphane Vallée a eu un garçon d’une ancienne union. Sa conjointe, Mélissa Dumais, a eu deux enfants d’une union précédente. Le couple a une fille qui fréquentera la maternelle l’an prochain.

La facture pour le transport scolaire est de 630$ cette année et sera de 945$ l’an prochain.

Explication de la CS

Aux yeux de la Commission scolaire, le cas du couple Vallée représente trois familles distinctes. Annie Tremblay, du Secrétariat général et des communications, a montré à L’Étoile du Lac différents diagrammes de possibles regroupements familiaux qui permet de déterminer le prix à payer

«On doit tracer une ligne quelque part et le cas qui nous occupe représente une famille recomposée considérée comme trois familles, même si les enfants sont sous un même toit et qu’il n’y a qu’une adresse de transport».

À titre d’exemple, un couple séparé qui a la garde partagée des enfants est considéré comme une seule famille.

« La politique est faite comme ça. C’est dans notre commission scolaire où ça coute le moins cher et où on permet le plus de possibilités de type de familles. Je concède que ce n’est pas simple, mais je ne considère pas que des parents sont désavantagés par rapport à d’autres ».

Un cas similaire avait été soumis au Protecteur de l’élève. Il avait donné raison à la CS.

Afin de la clarifier, la politique sur le transport scolaire sera revue au cours de la prochaine année.

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