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Lundi dernier, le 12 septembre, Simon Duchesne de Saint-André quittaient son domicile vers 17 h pour aller se balader en vélo dans les sentiers de motoneige entourant le village. C’est en empruntant un nouveau sentier que le jeune s’est rendu compte qu’il ne pourrait retrouver son chemin avant la tombée de la nuit. C’est avec un calme olympien qu’il a raconté son aventure au Journal L’Étoile du Lac.
« Des amis m’avaient parlé d’un nouveau sentier par lequel il était possible de rejoindre le village. Je ne connaissais pas le sentier, mais je voulais le découvrir et l’emprunter pour revenir à la maison. Après avoir pédalé un bon moment, je me suis rendu compte que le sentier ne me ramènerait pas au village. Le soleil était couché, alors difficile de retrouver ma route », mentionne le jeune homme de 16 ans.
Au grand jamais Simon Duchesne s’est senti perdu : « Je voyais une tour à cellulaire pas très loin et avec elle je pouvais me repérer. La nuit m’en empêchait par contre. J’ai donc décidé de me trouver un toit où je pourrais passer la nuit. Ma plus grande crainte était de dormir à la belle étoile », souligne-t-il.
Le camp de chasse qu’a trouvé Simon lui a permis de passer la nuit au chaud : « C’était confortable. Je voulais seulement être à l’abri. J’ai eu de la misère à dormir. Je pensais à ma mère qui devait s’inquiéter et j’ai même pensé que la police était peut-être à ma recherche. J’avais hâte que le soleil se lève pour que je puisse repartir sur mon vélo pour rentrer à la maison », précise Simon.
Les parents de Simon ont contacté la Sûreté du Québec vers 21 h, quand ils ont vu que leur garçon n’était pas de retour. Les recherches ont immédiatement débuté et les patrouilleurs ont sillonné les sentiers afin de le retrouver. L’aventure de Simon se termine sur une bonne note, car Simon a été retrouvé le lendemain matin, vers 6 h 30, par les patrouilleurs de la Sûreté du Québec.
Des notions utiles
Élève de 5e secondaire à la Cité étudiante de Roberval, Simon avait étudié dans le programme Nature et environnement. Dans le cadre d’une de ses cours, il avait donc reçu une formation de base sur la survie en forêt : « Je savais que ces notions de survie allaient être utile un jour. Nous avions appris à nous diriger avec le soleil et la lune. Avec les notions acquises, je pouvais facilement me débrouiller », conclut le jeune homme. Jamais durant son aventure en forêt, Simon ne s’est senti perdu ou en danger. Si la noirceur et le froid n’étaient pas tombés si rapidement, il aurait facilement retrouvé son chemin.
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