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Peter Keating, apiculteur partout autour du globe!

Le 06 juillet 2019 — Modifié à 09 h 21 min le 06 juillet 2019
Par Guillaume Pétrin

C’est en voulant unir ses passions pour l’apiculture et pour les voyages que Peter Keating partage dorénavant son temps entre le Canada en été et vers d’autres pays moins développés, en hiver.

« J’aime beaucoup voyager.  Il y a 30 ans, j’avais vu passer ça dans un journal. J’ai donc passé une année et demie aux Philippines comme apiculteur, avec un salaire. »

C’est par la suite qu’il a commencé à s’impliquer bénévolement dans des pays moins développés, afin de partager son bagage d’expérience.

« Mon premier travail bénévole, c’était aussi aux Philippines, dans le cadre d’un projet du gouvernement du Canada. Je travaille maintenant comme bénévole en Afrique, vu qu’il y a plusieurs pays pauvres. »

« J’ai beaucoup de connaissances, près de 50 ans d’expérience et pas juste avec 400 ruches, mais 4 000 ruches, même 6 000 ruches! J’ai aussi de bonnes connaissances en mécanique et en ébénisterie. »

Même s’il est consommé à travers le monde, les méthodes de production du miel varient selon les différents pays.

« Ce n’est pas comme ici, souvent dans ces pays-là, il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante. Nous, on va là pour les amener à une prochaine étape pour qu’ils gèrent mieux leurs ruches pour produire plus et que tout aille mieux dans la mise en valeur. »

Photo prise à Mizan, en Éthiopie, lors d’une collaboration avec la Bench Maji Coffee Union en novembre 2018. Il est entouré de quelques participantes au programme de formation. (Photo courtoisie)

Afrique

Il cite en exemple ses différents voyages en Afrique, là où est exportée une importante quantité de cire d’abeille.

« En Afrique, à cause de leurs méthodes vraiment traditionnelles, ils produisent beaucoup de cire.  C’est un des plus gros exportateurs de cire d’abeille au monde. Mais ils ne font pas la mise en valeur et c’est vendu en vrac en mauvais état. »

L’hiver dernier, Peter Keating a vécu cinq semaines en Éthiopie et deux autres en Tanzanie. Selon lui, son aide peut faire la différence.

« En Éthiopie, il y a trois millions de ruches, alors dans leur culture, tout le monde a sa ruche, mais ce n’est pas développé plus que ça. »

« En Tanzanie, j’ai aidé pour la gestion générale d’une petite compagnie et aussi la mise en valeur de certains produits du miel faits par les abeilles de types Melipona. »

Philippines

En novembre prochain, il se rendra encore une fois sur l’une des quelque 7 600 îles de l’immense archipel des Philippines.

« J’effectuerai deux mandats. Mon premier sera pour une petite compagnie au sud de Manille et un deuxième sera en collaboration avec la Cagayan State University. Les deux auront lieu sur l’île principale de Luçon. »

« Là-bas, c’est surtout pour la mise en valeur des autres produits de la ruche. Ce n’est pas juste pour le miel, comme la propolis aussi. Les abeilles réparent les ruches avec ça et c’est un bon antibiotique. »

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