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Philippe Couillard est un « Bleuet par alliance »

Le 24 décembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 24 décembre 2013
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En juin 2008, Philippe Couillard avait quitté la vie politique pour des raisons personnelles et familiales avant tout. « On avait cinq enfants aux études et il fallait être plus présents avec eux. D'ailleurs, tous les enfants maintenant volent de leurs propres ailes. Vous savez aussi, cinq ans et demi au ministère de la Santé, c'est la période la plus longue de l'histoire moderne du Québec. J'avais le goût d'explorer d'autres horizons », explique Philippe Couillard.

Il a alors fait de l'enseignement universitaire, il a travaillé dans le secteur privé, il a été sur des conseils d'administration , il a fait de la consultation. Bref, il a élargi et agrandi son expérience de façon considérable. C'est à ce moment qu'avec son épouse Suzanne, native de Roberval, ils ont décidé de venir s'établir à St-Félicien.

« Moi, je suis tombé en amour avec la région. Quand j'ai rencontré Suzanne, dans les premières années où je venais ici les fins de semaine, j'ai découvert les beautés de la région, les gens, les activités. Je suis un grand amateur de plein air alors que la chasse et la pêche particulièrement c'est très important pour moi. Donc, je me retrouvais dans le paradis…», affirme-t-il.

« C'est ma seule maison. Il faut répéter ça, car les gens disent ça doit être un chalet et il doit avoir une autre maison à Québec ou à Montréal. J'ai un appartement de fonction à Québec et c'est tout », lance catégoriquement Philippe Couillard pour clore le débat sur le sujet.

Un signal

À ce sujet de choisir de demeurer en région, le chef de l'Opposition estime que c'est un signal majeur qu'il envoie au Québec et aux gens des régions.

« Depuis quelques années, j'habite en région, je connais la réalité de c'est quoi la vie en région, je connais l'importance de développer nos régions et de leur donner des outils. Les idées libérales de prospérité, de développement économique, d'emplois et d'inclusion, ce sont des idées qui sont bonnes partout au Québec, pas juste à Montréal, mais dans les régions. Ce sont des idées auxquelles beaucoup de gens se rallient et c'est le signal que je veux envoyer aussi », soutient Philippe Couillard.

Du sang de Bleuet

« Vous vivez dans la région depuis 2009 maintenant, après ces quelques années, avez-vous l'impression qu'il commence à couler un peu de sang de Bleuet dans vos veines?», a-t-on demandé à Philippe Couillard.

« Du sang de Bleuet, ça serait difficile, car il faudrait m'en transfuser, souligne-t-il en riant. Mais quand je fais des rencontres, je dis souvent que j'ai un titre honorifique, je suis Bleuet par alliance. »

Même s'il n'était pas revenu en politique, Philippe Couillard serait quand même resté dans la région. Son choix de devenir chef de l'Opposition, il l'assume pleinement même s'il doit s'astreindre à de longs déplacements en automobile. « Quand on vit en région, les distances ne veulent plus dire la même chose », mentionne M. Couillard.

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