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Pierre-Maxime Dion retrouve une importante somme d'argent

Le 25 septembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 25 septembre 2014
Par daniel migneault

HONNÊTETÉ.Employé-étudiant au Village historique de Val-Jalbert au cours de l'été, Pierre-Maxime Dion a certainement permis à la famille Mayen de la Belgique de conclure un séjour au Québec dans la bonne humeur alors que le jeune homme a retrouvé sur le site une pochette contenant une somme d'argent appréciable.

L'évènement est survenu au mois d'août alors que la famille de Solange Mayen de la Belgique visitait le Village historique pour une quatrième fois. Cette dernière visite aurait pu se terminer dans l'incertitude alors que madame Mayen, suite à une distraction impardonnable, a perdu sur le site une pochette contenant une grosse somme d'argent.

Dans un courriel adressé au Village historique et au directeur Dany Bouchard, la visiteuse explique que cette somme d'argent était nécessaire à la poursuite de leur séjour au Québec.

«Imaginez notre désarroi… nous nous sommes renseignés au Magasin général et au Couvent afin de voir si personne n'avait retrouvé notre pochette. Suite aux conseils reçus, nous nous sommes présentés à l'accueil et là… Miracle, nous y avons retrouvé notre pochette intacte, sans un dollar perdu. Je tiens à remercier le jeune homme qui a rapporté cet argent sans se poser de questions. Nous n'avons pas eu l'occasion de le remercier en personne, mais bien par l'intermédiaire de la charmante dame de l'accueil», explique Solange Mayen.

Étudiant à l'école Dominique-Racine en Arts-Études Musique, Pierre-Maxime Dion a vécu u moment unique dont il se rappellera longtemps. Alors qu'il fait sa routine régulière de maintenance sur le site du Village historique, il aperçoit à la hauteur du Magasin général une pochette sur le gazon.

«Je ramasse cette pochette un peu intrigué, et lorsque je vois la somme d'argent à l'intérieur, j'ai eu comme un frisson général. C'est la première fois que j'étais nerveux de ma vie. Tout de suite je me suis rendu à l'accueil pour remettre la pochette en espérant que quelqu'un la réclame. Il faut dire qu'à l'intérieur de la pochette, il n'y avait pas de pièces qui pouvaient nous permettre de retrouver le propriétaire. J'ai su un peu plus tard que quelqu'un avait reconnu la pochette, mais je n'ai jamais eu l'occasion de la rencontrer. Celle-ci a cependant laissé un montant pour me remercier d'avoir rapporté la pochette», résume Pierre-Maxime Dion.

«Lorsque la dame est arrivée au comptoir de l'accueil, je pense que la dame ne savait même pas qu'elle avait perdu sa pochette. Lorsqu'on a reçu la pochette de Pierre-Maxime, on a pris l'argent pour le mettre dans une enveloppe, puis comme on le fait pour la majorité des objets perdus, on les met sur le comptoir. Lorsque la dame a vu la pochette, elle nous a signifié que c'était à elle. Elle a ouvert la pochette, et c'est à ce moment que j'ai bien vu qu'elle paniquait. Je lui ai alors remis l'enveloppe contenant l'agent de la pochette. La dame s'est mise alors à pleurer pendant au moins une bonne dizaine de minutes. Je peux vous dire que la dame était heureuse», de conclure Karine Villeneuve, qui travaillait alors avec Céline Poitras.

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