SÉCURITÉ INCENDIE. Malgré des effectifs stables, le Service de sécurité incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré sera en mesure de faire des économies appréciables grâce au nouveau Programme d’aide à la formation des pompiers volontaires et à temps partiel.

C’est ce que prétend le directeur du Service incendie de Saint-Félicien, Olivier de Launière, qui estime à entre 5 000 à 10 000 $ par année les sommes qui pourront être économisées.

« C’est un bon coup de main. Au Service de sécurité incendie de Saint-Félicien, on a toujours investi massivement en formation. Le fait d’avoir réinvesti nous a apporté une stabilité au niveau de nos effectifs et une main-d’œuvre qualifiée », mentionne Olivier de Launière.

Celui-ci précise en effet que le Service de sécurité incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré jouit d’un taux de rétention élevé de ses pompiers volontaires. « On a des effectifs qui sont très stables. Environ 3 à 5 % de nos effectifs quittent chaque année, alors on démarre une nouvelle cohorte de pompiers à tous les deux ans où on forme de 3 à 5 pompiers », explique-t-il.

En plus des nouveaux pompiers qui sont ainsi formés aux deux ans, les pompiers à temps partiel qui font déjà partie du service doivent se maintenir à jour. Olivier de Launière rappelle qu’annuellement, chaque pompier doit suivre 24 heures de formation en incendie de bâtiment. « Ça n’inclut pas les autres formations comme les mâchoires de la vie ou l’échelle aérienne. Un pompier qui prend toutes les formations en a pour une cinquantaine d’heures chaque année », soutient-il.

Actuellement, une clause grand-père permet à tout pompier volontaire ayant été formé avant le 17 septembre 1998 de se soustraire à l’obligation de mettre sa formation à jour. Au SSI de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré, un seul pompier actuellement en service est concerné.

« Il faut comprendre que la clause grand-père n’est pas une absolution inconditionnelle. Elle ne s’applique qu’aux formations que le pompier avait déjà reçues. Actuellement, on a un seul pompier à Saint-Prime sous la clause grand-père. Il travaille à l’intérieur de ses capacités », indique Olivier de Launière. —