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Portes ouvertes sur le Lac : La pandémie a ralenti l’arrivée de nouveaux immigrants

Janick Émond
Le 02 octobre 2020 — Modifié à 12 h 38 min le 02 octobre 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Portes ouvertes sur le Lac poursuit ses efforts afin d’intéresser des immigrants à venir s’installer au Lac-Saint-Jean et ainsi contribuer à la vitalité sociocultuelle et économique de nos communautés. Si la pandémie a ralenti quelque peu le rythme de ses actions, l’organisme n’a pas chômé pour autant.

« Depuis le 13 mars, au moment où la COVID-19 a frappé, on n’a pas arrêté un seul instant », lance la directrice générale, Josée Bouchard.

Il y a des emplois liés à des services essentiels, notamment les préposés dans les centres d’hébergement pour personnes âgées ou encore la main-d’œuvre saisonnière pour les récoltes agroalimentaires.

« L’an dernier, 80 personnes immigrantes se sont établies au Lac-Saint-Jean. Depuis le 1er janvier 2020, ce sont 29 personnes qui se sont établies. La pandémie et la fermeture des frontières ont ralenti l’arrivée de nouvelles personnes qui ont été recrutées, entre autres dans le cadre des missions de recrutement internationales en Tunisie, au Maroc et en France », explique-t-elle.

L’organisme Portes ouvertes sur le Lac a tout de même été tenu fort occupé pendant la pandémie afin d’aider ces travailleurs immigrants à s’intégrer dans les communautés et les accompagner pour diverses tâches administratives lorsqu’ils avaient droit à l’Assurance-Emploi ou à l’aide d’urgence du gouvernement (PCU).

Un carrossier français à Normandin

« Avant même la fermeture des frontières, il y avait déjà un certain nombre d’immigrants déjà engagés ici. Depuis, c’est vrai que l’arrivée de nouveaux immigrants se fait au compte-gouttes et ils doivent respecter une quarantaine de 14 jours », poursuit Josée Bouchard.

Celle-ci admet que les délais sont beaucoup plus longs maintenant pour faire venir des immigrants et les dossiers sont plus complexes. L’organisme a fait appel d’ailleurs au député fédéral de Roberval, Alexis Brunelle-Duceppe, afin d’accélérer les dossiers lorsque des personnes étaient attendues pour travailler ici dans des domaines où la main-d’œuvre est particulièrement rare.

Ç’a été notamment le cas d’un travailleur venu de France avec sa conjointe et leurs trois enfants afin de travailler comme carrossier dans un garage de Normandin. Le garagiste avait publié son offre d’emploi, mais n’avait pas réussi à dénicher la perle rare, jusqu’à l’arrivée de ce carrossier d’outre-mer.

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