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Pourvoiries: Les Québécois au rendez-vous

Yohann Harvey Simard
Le 09 mai 2021 — Modifié à 22 h 35 min le 09 mai 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les pourvoiries ont été prises d’assaut par les Québécois, qui en raison de la pandémie, ont décidé de partir à la découverte de leur province.  

Encore il y a un an, la pourvoirie Bilodeau Aventures, située à St-Thomas-Didyme, s’adressait exclusivement à la clientèle étrangère.  

« Depuis 2020, on s’est tourné vers la clientèle québécoise parce qu’on a dû déplacer toutes les réservations pour nos clients qui venaient d’Europe et des États-Unis », explique le propriétaire, Mario Bilodeau.  

Or, si les étrangers ne peuvent pas entrer au Québec, les Québécois, eux, ne peuvent pas en sortir. Si bien qu’ils ont été très nombreux à opter pour des activités offertes dans la province.  

« On est booké toutes les fins de semaine jusqu’en septembre. Il nous reste quelques places sur semaine, mais ça part vite. J’ai l’impression que les gens se sont pris de bonne heure en raison de la pandémie. »  

Pourvoirie Damville 

Parallèlement, à peine quelques mois avant le début de la pandémie, Mario Bilodeau avait fait l’acquisition de la pourvoirie Damville dont les bureaux se trouvent à Normandin. Et là aussi, le constat est le même : c’est en grand nombre que les Québécois ont répondu à l’appelaffirme-t-il. 

Par ailleurs, depuis qu’il a racheté la pourvoirie, Mario Bilodeau a investi 500000 $.  Cette somme aura servi à en refaire l’intégralité des infrastructures, ce qui inclut le camp principal, tous les chalets secondaires et le garage.  

« On a aussi ajouté deux yourtes et on va bientôt ajouter des bains norvégiens. On a même embauché un vrai chef cuisinier. Une chose est sûre, c’est que c’est rendu pas mal luxueux. » 

Jusqu’à maintenant,  

Pourvoirie Club-Colonial 

Le phénomène s’observe aussi à la pourvoirie Club-Colonial, située à environ une heure et demie de Saint-Félicien.  

« Honnêtement, depuis janvier, on n’a plus de place, on est plein partout. Pour la chasse à l’original et à l’ours, c’est complet pour la saison. Et pour la pêche, il nous reste à peine quelques places », précise le propriétaire, Luc Verreault. 

Selon ce dernier, le plus surprenant est que la pourvoirie ait affiché complet hâtivement, alors même que tous les Salons des pourvoiries ont été annulés en raison de la pandémie.  

« On n’avait pas de Salons pour vendre notre pourvoirie, et malgré ça, tout a été réservé encore plus tôt que d’habitude. » 

De plus, Luc Verreault a pu constater que les nouveaux visiteurs se faisaient particulièrement nombreux cette année.  

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