Yanick Baillargeon veut devenir le 7 novembre prochain le premier préfet de la MRC du Domaine-du-Roy élu par les électeurs. En politique depuis huit ans et préfet depuis 2 ans, le candidat désire poursuivre son implication sur le terrain.

« Il faut assurer le développement économique et social du territoire et améliorer la qualité de vie de l’ensemble de mes concitoyens, affirme Yanick Baillargeon.  Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. »

Dès son arrivée à la MRC en 2019, celui qui occupait également le poste de maire de La Doré avait inscrit dans ses engagements d’amener les municipalités à se regrouper entre elles pour partager des services. « Dans le contexte actuel, c’est plus vrai que jamais. »

Les services de proximité font partie des priorités du candidat à la préfecture. « La perte de services dans nos CLSC, autant à Saint-Félicien qu’à Roberval est l’une des grandes priorités de la MRC. »

Projets environnementaux

Pour Yanick Baillargeon il faut conjuguer, dans les actions des élus, l’environnement et l’économie. De plus, il souhaite promouvoir et soutenir des initiatives qui permettent aux entreprises de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.  C’est le cas du projet de Centre de valorisation de la biomasse qui se fait en collaboration avec la MRC, la Ville de Saint-Félicien et la Société de Cogénération de Saint-Félicien.

« La revalorisation du bois affecté par la tordeuse des bourgeons de l’épinette permet grâce à l’acquisition d’un broyeur électrique hautement performant (le seul en région) de récupérer cette biomasse afin de produire de l’énergie, au lieu de le laisser se décomposer en forêt », ajoute-t-il.

Il croit d’ailleurs que le fait que le Centre local de développement (CLD) fasse partie intégrante de la MRC va faciliter les choses. « Ce sera donc vos élus qui pourront sentir vos besoins et qui auront un impact immédiat dans vos vies. C’est un changement majeur que nous avons amorcé. »

« Tout au long de ma vie, je me suis répété que si on veut changer les choses, il faut s’impliquer et travailler pour y arriver. C’est ce que je fais depuis mon plus jeune âge. Pour la MRC, c’est la même chose. Nous sommes un immense territoire avec un potentiel de développement énorme et je crois que nous pouvons en faire encore plus. »