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Printemps érable : la loi 78 a changé le ton

Le 25 octobre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 25 octobre 2013
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Les manifestations survenues lors de la grève étudiante au printemps 2012 auraient été amplifiées par l’adoption de la loi 78.

C’est ce qu’a rapporté le commandant du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Alain Simoneau, hier, lors des audiences de la Commission Ménard.

La loi spéciale, qui obligeait les organisateurs à fournir l’itinéraire de la marche avant chaque manifestation, a été adoptée le 18 mai 2012 par l’ancien gouvernement Charest. À partir de ce moment, un plus grand nombre de participants se rendaient chaque soir au point de rencontre, au parc Émilie-Gamelin, selon le commandant. De plus, M. Simoneau a soulevé de plus grands débordements ainsi que des feux de rue après l’adoption de la loi 78.

Devant le commissaire Serge Ménard, le représentant du SPVM a affirmé que les manifestations étaient tolérées, même lorsqu’elles étaient considérées comme illégales par la loi, jusqu’à ce que des actes criminels soient posés. Par la suite, le SPVM envoyait un ordre de dispersion à la foule par le biais du camion-flûte ainsi que par son compte Twitter.

La manifestation du 23 mai a été l’une des plus intenses pour le commandant, qui a même craint pour sa vie. L’intervention des policiers lors de cette soirée fait d’ailleurs l’objet d’un recours collectif, vu la violence des arrestations et des conditions de détentions des personnes appréhendées.

Selon le commandant Simoneau, 95% des manifestations se sont passées dans le calme.

TC Media

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