La portion de 18 kilomètres du sentier pédestre qui longe la rivière Ouiatchouan, entre Val-Jalbert et Saint-François-de-Sales, est maintenant ouverte à la population. L’autre portion, de 9 km, qui doit se prolonger jusqu’à l’Ermitage Saint-Antoine à Lac-Bouchette, devrait par ailleurs être accessible aux usagers dans les prochaines semaines.

Lise Gagnon, secrétaire à la corporation du Sentier Ouiatchouan, parle de renaissance de ce sentier grâce à des efforts collectifs entrepris ces dernières années.

« Les premiers sentiers remontaient à 1998, mais la forêt avait repris ses droits et donc ils étaient devenus peu praticables, jusqu’au milieu des années 2000. Ces dernières années, il y a un très fort engouement chez les adeptes de la marche en forêt, particulièrement. »

Un nouveau conseil d’administration a repris le bâton du pèlerin afin de redonner vie à ce sentier à très haut potentiel. La MRC Domaine-du-Roy, les municipalités de Chambord, Saint-François-de-Sales, Lac-Bouchette et Roberval ainsi que des entreprises sont du nombre des partenaires de ce parcours récréotouristique.

Financement Même les usagers sont mis à contribution. Ainsi, il est demandé aux randonneurs empruntant le sentier, de déposer 5 $ requis pour l’accès journalier dans la boîte à cet effet, près de l’arche (l’une à Saint-François-de-Sales et une autre à Lac-Bouchette).

Une campagne sociofinancement en collaboration avec la MRC Domaine-du-Roy, Ma contribution au Sentier Ouiatchouan, est aussi en cours via la page Facebook. Une façon de soutenir les bénévoles qui œuvrent depuis 2014 à la relance de ce sentier. Le montant demandé est de 15 $. L’objectif est de recueillir 3 000 $.

« Ce sentier nécessite chaque année de nombreuses heures d’entretien et de restauration et génère des frais récurrents qui ne peuvent être assumés autrement que par le support de la population et des usagers », rappelle Lise Gagnon.

Le Sentier Ouiatchouan est sécuritaire et balisé. On retrouve sur le parcours trois refuges qui dans un avenir proche pourront servir aussi de lieux d’hébergement pour les randonneurs.

Ce sentier s’inscrit aussi dans un plan plus large de développement récréotouristique multi-usages et quatre saisons.