Réouverture des frontières à l’international : Le Zoo sauvage attend de voir

Denis Hudon
Réouverture des frontières à l’international : Le Zoo sauvage attend de voir
La directrice générale du Zoo sauvage de Saint-Félicien, Lauraine Gagnon, se réjouit de la réouverture des frontières, mais n’a aucune idée de l’impact que cela pourra avoir sur le tourisme européen cet automne. (Photo : archives)

La réouverture des frontières à l’international est une bonne nouvelle en soi pour un attrait touristique comme le Zoo sauvage de Saint-Félicien. Reste à savoir comment cela va se traduire dans la réalité.

La directrice générale Lauraine Gagnon ne peut que se réjouir de cet assouplissement des mesures aux frontières, mais elle préfère se garder une petite gêne et ne pas s’avancer dans les prédictions.

« On ignore encore ce que ça va donner. Je n’en ai aucune idée. Notre carnet de réservations de grossistes pour les groupes à l’international est pour le moment bien mince ».

Avant la pandémie, les Européens représentaient environ 30 % de toute la clientèle du Zoo de Saint-Félicien.

Trop peu trop tard?

Lauraine Gagnon rappelle que les voyageurs en autocars sont plus nombreux en début et en fin de saison, c’est-à-dire en mai et à l’automne. Les touristes outre-mer préparent eux aussi leur voyage à l’avance. Depuis le début de la pandémie, cette clientèle est absente.

La levée des restrictions frontalières arrive peut-être un peu tardivement alors que la saison touristique estivale tire à sa fin.

L’an dernier au plus fort de la pandémie, le Zoo sauvage avait conclu sa saison avec 90 000 visiteurs, la moitié moins qu’une saison habituelle.

La directrice générale n’a pu dévoiler les chiffres de l’achalandage pour cette année, indiquant que le bilan final sera divulgué au terme de la saison, le 31 octobre.

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