SÉCURITÉ INCENDIE. Dans la foulée du dépôt du rapport du coroner sur la tragédie de L'Isle-Verte, le gouvernement du Québec a choisi d’obliger les centres d’hébergement pour personnes âgées du secteur privé à se doter de gicleurs d’ici une période de 5 ans. Gicleurs ou pas, les pompiers du Service de sécurité incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré ont un plan d’action précis.

Selon les informations recueillies auprès du Service de sécurité incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré, deux résidences d’envergure ne possèdent pas de gicleurs. La Villa des Sapins n’en serait pas équipée tandis que les Habitations du Carrefour seraient partiellement giclées. En fait, la partie plus ancienne des Habitations du Carrefour ne l’est pas alors que la 2e phase de 4 étages est giclée.

Quoi qu’il en soit, le Service de sécurité incendie est prêt à toute éventualité. « Tout foyer a un plan d’intervention très précis. À Saint-Félicien, on est capable de déployer presque une cinquantaine de pompiers en 20 minutes, alors notre capacité d’intervention est très importante », de préciser le directeur du Service incendie de Saint-Félicien-Saint-Prime-La Doré, Olivier de Launière.

Ce dernier ajoute par ailleurs que dans le cadre d’une intervention en résidence pour personnes âgées, tout Service de sécurité incendie n’a pas d’autre choix que de déployer un grand nombre de pompiers. « Ça prend énormément de personnel. On parle presque d’un pour un, donc si on a une résidence de 100 personnes, il faudra pratiquement 100 pompiers sur place », précise-t-il.

Afin d’être bien préparés, les pompiers mènent chaque année des exercices dans les résidences du milieu. « Chaque année, on procède à un exercice d’évacuation. On a une bonne collaboration de la part des usagers et une collaboration sans tache de la part des exploitants. L’objectif, c’est d’être bien préparé en cas d’incendie afin que l’évacuation soit complétée au moment de l’arrivée des pompiers. Si une évacuation n’est pas complétée, la priorité va évidemment aux vies humaines alors ça retarde d’autant le combat de l’incendie », explique Olivier de Launière.

Celui-ci rappelle également que des visites ont lieu une fois par année, visites qui permettent à la fois de sensibiliser les pompiers à la réalité des bâtiments et d’inspecter les lieux. « Chez nous, on est très bien préparé et c’est le cas également avec le Service de sécurité incendie de Roberval », de conclure Olivier de Launière. —S.T.