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Roberval veut faire bouger les gens

Louis Potvin
Le 22 mai 2020 — Modifié à 14 h 58 min le 22 mai 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le conseil de ville de Roberval souhaite que la population bouge cet été afin briser l’isolement lié aux contraintes de distanciation. 

« Nous voulons garder nos citoyens actifs et nous travaillons sur un plan d’action récréatif que nous mettrions en œuvre au début juin. Comme les rassemblements seront interdits, nous voulons proposer une série d’activités à faire de façon sécuritaire », a précisé le maire, Sabin Côté.

Selon le magistrat, la municipalité dispose de plusieurs infrastructures pour faire des activités en plein air permettant de garder la distanciation.

« Nous avons des joyaux méconnus que l’on veut faire connaître. Nous allons donner un meilleur accès au lac Saint-Jean. Nous analysons ce qu’il sera possible d’offrir tout en ayant en tête les ressources financières et humaines pour les réaliser. »

Parmi les idées envisagées, offrir la location d’embarcation comme des kayaks. Aussi, on aimerait réaliser une partie du sentier de vélo de montagne urbain.

Emplois étudiants

Afin de s’assurer d’avoir la main-d’œuvre nécessaire pour occuper les emplois étudiants d’été, le conseil de ville a décidé de majorer à 15$ de l’heure le salaire des étudiants.

« Il fallait s’ajuster à ce qui s’offre dans le privé, car nous avions de la difficulté à recruter des jeunes de niveau collégial et universitaire. Les prestations offertes par le gouvernement fédéral ont pesé aussi dans les arguments pour nous convaincre de cette hausse. »

L’an dernier, la Ville a embauché 52 étudiants. Le même nombre est visé, tout en ne sachant pas si les camps de jour pourront se tenir cet été.

Mesures disciplinaires

Sur une période de quelques semaines, le conseil a dû imposer des mesures disciplinaires à deux employés pour des comportements inadéquats. Les deux personnes se sont vu imposer une suspension salariale représentant l’équivalent de deux jours.

Le maire n’y voit pas un problème de ressources humaines généralisé.

« Ce se sont deux employés qui ne travaillent pas dans le même département. Ça n’a pas de lien. Il s’agit d’une première offense dans les deux cas, mais nous voulons montrer que nous n’acceptons pas les écarts de conduite », s’est contenté de déclarer Sabin Côté.

 

 

 

 

 

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