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Rodrigue Vallée subit un autre genre de problème d’eau

Le 14 septembre 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 14 septembre 2010
Par daniel migneault

Rodrigue Vallée est exaspéré. Les travaux réalisés il y a deux ans sur la rue Doucet à Saint-Félicien lui auront causé plus de problèmes qu’ils n’en auront réglés.

Dans un premier temps, il faut préciser que la rue Doucet est une artère qui ne mesure qu’environ 150 pieds. Il y a deux résidences, qui ont leur adresse sur le boulevard Sacré-Cœur, mais qui ont leur entrée sur la rue Doucet, qui sont affectées.

 

Il y a deux ans, après plusieurs pressions de la part de M. Vallée, la Ville a fait réaliser des travaux pour régler un problème récurrent dans le secteur. En période hivernale, le gel était si important qu’il était pratiquement impossible pour les résidents d’avoir accès à leur entrée.

 

Ainsi, des correctifs ont été apportés afin de niveler la rue. Toutefois, il n’y a eu aucun asphaltage sur cette artère. Maintenant, lorsqu’il y a des précipitations importantes, les résidents doivent vivre avec des accumulations impressionnantes d’eau. Les regards d’égouts sont carrément inefficaces. Étant plus surélevé, l’eau ne s’y rend tout simplement pas.

 

Rodrigue Vallée affirme avoir effectué de nombreuses interventions auprès de la Ville pour que la rue Doucet soit asphaltée. Pour le moment, il n’a pas reçu de réponse qui rejoint ses attentes.

 

Un salon d’esthétique et de bronzage est installé dans sa résidence du 809 boul. Sacré-Cœur : « Une telle situation n’est pas très bonne pour les affaires, explique M. Vallée. Je souhaite un juste retour des choses. Je veux simplement que les travaux initialement prévus soient réalisés. Je suis aussi important que les autres citoyens. Une ville comme Saint-Félicien est certainement capable d’asphalter un petit bout de 150 pieds. C’est exaspérant! »

Prêt à acheter la rue!

Plus loin sur la rue Doucet se trouve quelques terrains qui sont vacants depuis des années. Rodrigue Vallée ne croit pas qu’ils seront développés un jour, étant donné leur nombre peu élevé et les coûts importants que cela entraînerait. Ainsi, le propriétaire se dit même prêt à acquérir ce bout de rue de la Ville de Saint-Félicien pour procéder lui-même à son entretien.

 

Pour sa part, le directeur général par intérim de la Ville de Saint-Félicien, Mario Ménard, admet que la situation vécue dans ce secteur est particulière. Des vérifications sont en cours pour vérifier si cette artère est verbalisée et doit être considérée comme une rue ou non. Par la suite, des discussions pourront avoir lieu avec les propriétaires concernés pour trouver un terrain d’entente. Il n’a pas fermé la porte à une éventuelle cession aux résidents du secteur. Pour le moment, il n’est pas en mesure de donner une réponse finale.

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