Roberval - L’homme d’affaires Roger Boutin est le nouveau gestionnaire du restaurant de la marina de Roberval. Il fait équipe avec Tony Girard et le chef cuisinier Carl Murray. L’ouverture au grand public est fixée au 29 mai prochain.
Se lancer dans une telle aventure en pleine pandémie n’effraie pas le principal intéressé, qui possède déjà des entreprises à Roberval et aussi à Montréal.
« On peut dire que je suis fou, lâche en riant Roger Boutin. Je crois tellement en Roberval et je sais qu’il y a place pour des projets ici. On a tellement un coin de pays extraordinaire. »
Pour souligner l’événement, Roger Boutin et son équipe ont fait une ouverture officielle jeudi dernier du resto rebaptisé Marina 1353. Pour la petite histoire, le nom de 1353 fait référence au temps de 13h53 réalisé par le premier Robervalois à avoir complété la traversée du lac, soit Rémi Meunier en 1978.
Avec le plan de déconfinement dévoilé par le premier ministre François Legault pour cet été, le gestionnaire est confiant de connaître une belle saison. Il veut ouvrir la terrasse sur le toit du pavillon principal qui peut contenir 112 places.
« Comme la situation est très différente à Montréal avec la pandémie, j’ai décidé de ne pas rouvrir mon resto là-bas cet été. Une partie de mon personnel va venir me rejoindre pour travailler ici au resto de la marina. J’ai même deux de mes employés qui ont décidé de s’établir au Lac ».
Ambiance pub
Roger Boutin veut offrir un environnement convivial avec des menus pour tous les goûts, incluant les poissons et les pâtes et au premier étage la spécialité steak house. Il a déjà amorcé quelques travaux au bar afin de mettre les lieux au goût du jour.
« Je veux qu’on retrouve une ambiance de pub. J’ai installé quatre grands écrans télé pour accommoder les sportifs. »
Dans les premières semaines, le resto Marina 1353 sera ouvert du jeudi au dimanche. À partir de la Fête nationale, le 24 juin, ce sera ouvert sept jours sur sept.
« Ma motivation vient de ce que Roberval peut offrir à la population et aux touristes. C’est tellement beau le Lac et je trouve qu’on ne l’exploite pas suffisamment. Il y a un potentiel de développement de nos attraits qui est énorme », conclut-il.
