Chambord a ciblé une solution pour réduire les impacts des entraves régulières causées par le train à la gare de triage. Une voie de courtement pour les automobilistes est à l’étude.

« Nous avons travaillé le dossier en collaboration avec CMAX transport et avons évalué différents scénarios. Évidemment, il était à peu près impossible de penser déplacer la gare de triage, car ça serait beaucoup trop cher et compliqué », a évoqué le maire Luc Chiasson.

Plusieurs fois par semaine, le passage à niveau est paralysé par le mouvement des trains. Les automobilistes en provenance de Saint-André, ou voulant s’y rendre, doivent patienter entre 20 et 30 minutes avant de pouvoir passer.

« Ç’a des impacts sur les services d’urgence. Et avec la possibilité de voir augmenter le trafic ferroviaire, il fallait trouver une solution. »

Un chemin déjà existant pourrait être amélioré afin de le rendre plus praticable pour que les automobilistes puissent l’emprunter. Il se trouve en face du belvédère en direction de Desbiens. Il emprunterait une partie des terrains appartenant à l’entreprise Intercité. La route déboucherait sur le Chemin Saint-André, un à deux kilomètres plus loin.

Des négociations devront avoir lieu et une évaluation des coûts des travaux devra être faite.

Tracé inchangé à Chambord

CMAX transport travaille à rendre plus efficace le transport ferroviaire sur le territoire. Déjà, un projet de contournement de Mashteuiatsh et d’une partie de Roberval est à l’étude. On songe aussi à ajouter une voie de desserte dans le secteur de l’usine de granules à Saint-Félicien.

Pour ce qui est de Chambord, il semble impossible de faire des changements au tracé actuel. La voie ferrée traverse en plein cœur du village la route régionale, mais il est impensable de la faire contourner la localité.

La municipalité travaille plutôt à une solution pour dévier le trafic advenant une entrave majeure sur la route régionale.

Meilleure collaboration

Le maire Chiasson indique que la situation s’est améliorée avec le CN depuis quelques mois. Les irritants sont moins nombreux.

« Nous avons une personne à qui nous adresser quand surviennent des problèmes. Il y a des manœuvres qui avaient lieu pendant la nuit et des actions ont été prises pour réduire les inconvénients causés par le bruit. »

Par contre, il souligne que la problématique des entraves au trafic est toujours fréquente. On tenterait de réduire leur durée.