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Saint-Félicien veut réaliser ses projets dans les meilleurs délais

Le 25 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 25 juillet 2016
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DÉVELOPPEMENT. Les élus de Saint-Félicien ont présidé une séance spéciale lundi midi, en l’absence du maire Gilles Potvin. Parmi les points importants figurait une modification afin de permettre l’aménagement des infrastructures d’accueil du parc agrothermique

La Ville avait déjà réalisé plusieurs achats afin de permettre l’installation de l’échangeur thermique. C’est cette unité qui permettra le transfert de l’énergie provenant du réseau basse température de l’usine vers celui qui ira vers les serres.

Pour le moment, l’échéance n’est pas connue, car cela dépend de l’entrepreneur, mais également des dates de livraisons des diverses composantes.

« Nous essayons de faire un suivi très serré avec les fournisseurs afin de permettre la mise en place du système le plus rapidement possible. Plusieurs éléments hors de notre contrôle gèrent l’échéance », souligne Mario Ménard, directeur général de la Ville de Saint-Félicien.

L’installation du système sera faite pour la somme de 442 249,61$ par le Groupe PGS, une entreprise du Saguenay.

« Deux entreprises ont répondu à l’appel d’offres. Il s’agit de travaux très spécialisés. Il était important pour la Ville d’avoir des entrepreneurs qui connaissaient l’installation à faire afin de s’assurer de la conformité », ajoute M. Ménard.

Le parc agrothermique est situé aux côtés de l’usine de pâte Kraft de Produits forestiers Résolu et accueille le complexe des Serres Toundra.

Prolongement du réseau d’aqueduc

Dans le but d’obtenir les autorisations pour le début des travaux d’aqueduc du Chemin de la Pointe, la Ville de Saint-Félicien demande au Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques d’apporter quelques modifications à ses demandes.

« Depuis plusieurs années, nous cumulons les données en lien avec les installations septiques. Nous souhaitons que le ministère prenne en considération le travail accompli et nous nous engageons à fournir les données complémentaires », affirme le directeur général.

Le ministère demande à la Ville qu’un inventaire complet soit réalisé par une firme externe avant décembre 2017.

« Nous avons 480 dossiers à traiter. Humainement parlant, cette demande est irréalisable. La Ville a demandé à s’assoir avec les gens du ministère, afin de leur montrer les données disponibles, mais également de convenir un échéancier réaliste », souligne M. Ménard.

La Ville s’engage donc à fournir son inventaire, mais à le compléter. Un inventaire comprenant des données plus techniques devra également être fait. Ce volet comprend le test de percolation, un relevé topographique, déterminer les axes routiers, d’établir les nappes phréatiques des terrains en fonction des plans d’eau, etc.

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