FORÊT. La mairesse de Lac-Bouchette, Ghislaine M.-Hudon, demeure très positive sur la possibilité de la réouverture de la scierie de Lac-Bouchette. Des rencontres avec le député de Roberval et premier ministre du Québec, Philippe Couillard, ravivent cette possibilité à plus ou moins long terme.

«On travaille fort pour faire rouvrir cette usine de Lac-Bouchette fermée depuis un peu plus d'une dizaine d'années maintenant. Monsieur Couillard est très au fait du dossier. Tout ce dont on a besoin, c'est un CAAF [contrat d'approvisionnement et d'aménagement forestier]. C'est ce qui m'enrage le plus. Le projet n'a pas besoin d'argent, il a besoin de bois », souligne Ghislaine M.-Hudon.

«L'usine de Louisiana Pacific de Chambord ne fonctionne plus depuis maintenant six ans et le bois, en particulier le feuillu est en train de pourrir. Un peu plus d'un million de mètres cubes est resté dans le bois à cause de la fermeture de l'usine. Le projet de relance nécessite 150 000 mètres cubes en approvisionnement par année. Jamais je ne croirai que l'on n’est pas capable de trouver cette quantité de bois en approvisionnement, et ce pour une durée d'au moins cinq ans», s'interroge la mairesse de Lac-Bouchette.

Cette dernière est emballée par ce projet qui pourrait générer quelque 80 emplois dans les municipalités de Lac-Bouchette et de Saint-François-de-Sales, en plus des emplois indirects liés à cette industrie de la transformation du bois en forêt.

«Lorsque j'ai rencontré monsieur Couillard la dernière fois, celui-ci m'a dit qu'il travaillait fort avec son ministre de la Forêt, Laurent Lessard, pour trouver une avenue de solution», de conclure la mairesse, Ghislaine M.-Hudon.—