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Séance d’information houleuse sur l’Approche commune à Roberval

Le 20 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 20 août 2014
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NÉGOCIATIONS. C’était salle comble ce soir à Roberval pour la rencontre d’information avec le négociateur en chef du gouvernement du Québec, Normand Bergeron, dans le dossier de l’approche commune. Il était attendu de pied ferme.

M. Bergeron a entre autres voulu désamorcer la situation tendue qui prévaut depuis déjà un certain temps dans le milieu robervalois, notamment en ce qui regarde les propriétaires impliqués dans la cession de terres. « Ce soir on est également ici pour vous écouter, entendre vos préoccupations et les amener à la table de négociation », a-t-il précisé.

Les questions ont en effet fusé et les citoyens concernés par l’agrandissement du territoire de Mashteuiatsh ont démontré un certain scepticisme envers les réponses fournies par le négociateur du gouvernement du Québec. Le ton a monté à quelques reprises, les émotions étant visiblement à fleur de peau par moment.

Normand Bergeron a toutefois tenté d’offrir quelques garanties aux citoyens d’entrée de jeu. Il les a assurés quant au fait qu’ils pourront conserver leur droit de propriété et qu’à aucun moment il ne fut question d’expropriation. Les propriétaires qui le désirent pourront également vendre leur propriété au gouvernement du Québec selon une valeur établie par un tiers dans un délai de 5 ans.

M. Bergeron a également ajouté qu’il est dans la volonté du gouvernement du Québec de s’assurer que les producteurs agricoles puissent continuer à exploiter leur ferme tout en continuant d’être éligible aux divers programmes offerts en matière d’agriculture.

Par ailleurs, le négociateur en chef du gouvernement a tenté de démystifier la situation du territoire de Mashteuiatsh à l’issue d’une ratification éventuelle du traité. Il importe de préciser que Mashteuiatsh ne détiendra plus le titre de réserve et ne sera donc plus sous le cadre de la Loi sur les Indiens. « Ça va être un territoire québécois, le Code civil va continuer de s’appliquer et la Sûreté du Québec continuera d’avoir affaire à Mashteuiatsh, c’est très important de le préciser », a indiqué Normand Bergeron.

Au moment d’écrire ces lignes, la période de questions se poursuivait. —S.T.

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