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Sécurité nautique: 9 capsules de sensibilisation pour une meilleure cohabitation

Yohann Harvey Simard
Le 15 août 2022 — Modifié à 10 h 04 min le 15 août 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’organisme Un lac pour tous travaille actuellement à la réalisation d’une série de capsules vidéo visant à sensibiliser les plaisanciers à l’importance d’adopter des pratiques sécuritaires sur les eaux du lac Saint-Jean.

Rendues possibles grâce à une subvention de 68 000 $ du programme fédéral de contribution pour la sécurité nautique, les neuf capsules présenteront différents scénarios au sujet des règles de conduite à observer sur le plan d’eau.

« On veut vraiment promouvoir les bonnes pratiques nautiques au Lac-Saint-Jean », indique Joëlle Guérin, coordonnatrice pour Un lac pour tous.

Dans le but de rejoindre le plus large auditoire possible, les capsules seront diffusées à la télévision, à la radio ainsi que sur les réseaux sociaux.

Les vidéos s’adresseront tant aux propriétaires d’embarcations qu’aux personnes profitant du lac à bord de leur kayak ou sur leur planche à pagaie, insiste Joëlle Guérin, rappelant que la sécurité nautique, « c’est l’affaire de tous ».

C’est d’ailleurs dans le cadre de la deuxième phase de la campagne « Sur l’eau, c’est l’affaire de tous! », lancée l’été dernier, que s’inscrit la diffusion des capsules.

Rappelons que lors de sa première phase, la campagne avait permis l’installation de balises le long des berges du Domaine du Marais et du Domaine-Norois à Chambord. L’objectif du projet étant de créer un corridor de sécurité dans le secteur.

Mieux vaut prévenir que guérir

Étant donné que la juridiction du lac Saint-Jean est partagée entre les paliers municipal, provincial et fédéral, aucune recension officielle n’est effectuée quant aux accidents qui y surviennent, soutient Joëlle Guérin.

« Actuellement, il n’y a aucune instance qui est responsable », résume-t-elle.

Quoiqu’il en soit, le fait est que le lac Saint-Jean a vu son achalandage « exploser » depuis le début la pandémie, si bien que la sécurité y est devenue un enjeu d’autant plus important.

Sensibiliser plutôt que réglementer

Selon Joëlle Guérin, l’objectif visé par la campagne n’est pas « d’être moralisateur et de faire la police », mais bien d’encourager les plaisanciers à adopter des comportements sécuritaires sur le Piékouagami avant qu’il ne soit nécessaire d’en légiférer la navigation.

En somme, elle estime qu’il vaut mieux que les utilisateurs du lac Saint-Jean se responsabilisent de leur propre gré, plutôt que leur soient imposées des réglementations quant à la vitesse des bateaux ou par rapport aux secteurs navigables, par exemple.

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