Actualités

Temps de lecture : 1 min 35 s

Campagne de sécurité en transport scolaire: Le message doit encore être martelé

Le 31 janvier 2018 — Modifié à 15 h 12 min le 31 janvier 2018
Par

Automobilistes pressés et jeunes agités, les conducteurs d’autobus ont une lourde charge quand vient le temps de veiller à la sécurité des écoliers.

Trium Média, avec l’autorisation de la Commission scolaire, a pris place dans un autobus scolaire transportant, dans un premier temps, des jeunes du primaire et dans un second, des jeunes du secondaire.

Premier constat, les jeunes sont tranquilles quand une personne qui ne leur est pas familière est dans l’autobus.

«Au secondaire, ils sont très tranquilles le matin. Les étudiants sont dans une bulle. Le soir c’est différent. Ils ont passé la journée à être attentifs, alors au retour à la maison, on doit faire un peu de discipline, comme conducteur», mentionne Louis Lapierre, conducteur d’autobus depuis 15 ans.

Louis Lapierre conduit des autobus scolaire depuis 15 ans. Pour lui, des actions doivent être déployées à l’année pour la sécurité des écoliers.

Automobilistes

Tous les ans, la Commission scolaire et ses nombreux partenaires présentent la semaine de la sécurité dans le transport scolaire.

Un événement toujours d’actualité, car on constate que plusieurs automobilistes ne prêtent pas attention aux signaux lumineux, principalement sur la route régionale.

«Il arrive fréquemment que des automobilistes ne s’arrêtent pas au déploiement du panneau d’arrêt. De plus, quand les feux jaunes clignotent, on remarque que plusieurs accélèrent plutôt que ralentir.»

Lors de la balade de notre journaliste, à deux reprises, des conducteurs pressés se sont manifestés. L’un a fait son arrêt à une distance non sécuritaire et a repris sa route avant la fermeture du panneau d’arrêt.

Un autre conducteur a, quant à lui, décidé de faire un dépassement.

Cet hiver, les conditions routières sont difficiles. Les routes sont glacées.

«Un conducteur d’autobus doit conduire pour les autres. On doit avoir les yeux partout. Notre priorité c’est le jeune et pour nous assurer de sa sécurité on doit prendre en considération tous les facteurs.»

Confiance

Autre constat, les jeunes du secondaire font grandement confiance à leur conducteur.

Alors qu’au primaire, les jeunes attendent l’autobus à plus de cinq mètres et n’avancent pas tant que l’autobus ne s’est pas immobilisé, on remarque que les plus âgés sont prêts à mettre un pied aussitôt que les portes s’ouvrent.

«Il y a certainement une question de confiance. Je conduis ces jeunes depuis leur maternelle. Ils connaissent ma conduite. Par contre, la confiance ne peut pas être un gage de sécurité.»

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES