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Sentiers de vélo de montagne : Le bénévolat change tout

Louis Potvin
Le 20 novembre 2020 — Modifié à 14 h 07 min le 20 novembre 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

C’est étonnant de constater ce qu’une équipe d’une vingtaine de bénévoles peut accomplir de travail en une demi-journée. Grâce à cette implication, le nouveau parc d’habiletés du centre de vélo de montagne Tobo-ski de Saint-Félicien sera prêt plus rapidement.

Le président du club Vélo 2 Max, Martin Demers, était tout sourire de voir autant de monde participer aux différentes corvées organisées pour améliorer les sentiers.

« Nous avons commencé ces corvées au début d’octobre. Au début, il y avait une dizaine de personnes et là nous sommes rendus à 25. C’est très stimulant de voir ça. Nous devons être rendus à 1 000 heures de bénévolat, ça parait énormément sur nos sentiers », déclare-t-il.

C’est que sans cette huile de bras, les sentiers ne pourraient pas être bonifiés. Ou sinon, il faudrait donner les travaux à forfait, ce qui augmente les frais.

« À 20$ de l’heure, c’est l’équivalent de 20 000 $ de valeur de bénévolat jusqu’à maintenant. »

Sentiment de fierté

Le journaliste de l’Étoile du Lac a participé à une corvée. Une implication concrète. Débroussaillage, scie mécanique, déplacement de roches et construction d’un pont ont été au menu de la journée.

Les compétences de certains permettent de manœuvrer de l’équipement spécialisé comme une petite pelle mécanique pour travailler le terrain afin de dessiner les sentiers aux virages surélevés et inclinés.

D’autres ont monté dans le temps de le dire une palissade qui fera le plaisir des plus téméraires.

En impliquant les membres qui possèdent une carte de saison, ils saisissent l’importance de l’entretien du sentier.

« Il faut dire que de recevoir de l’argent de la ville et de la MRC pour la création du sentier d’initiation a donné un signal. Les gens prennent goût à s’impliquer et de travailler en gang fait un effet d’entrainement et plusieurs reviennent chaque week-end donner un 4 heures. »

Aussi, cette formule permet de réduire le cout de la carte de saison pour ceux qui s’impliquent.

Sentiers prestiges

Le club n’a pas le choix de rendre le site encore plus attrayant, car d’autres centres, notamment dans la région de Québec, offrent des parcours qui séduisent les amateurs.

D’ailleurs, un groupe de bénévoles s’affairent à remettre en état le sentier Creek-Crack qui avait besoin d’amour.

« Si on veut attirer des gens de partout au Québec, c’est avec des sentiers comme les Crans ou le Creek-Crack sur le long de la rivière qui sont uniques. Les amateurs cherchent des sentiers distinctifs. On n’a pas le choix de toujours s’améliorer pour rester attractif. »

Finalement, c’est le bois qui a manqué pour poursuivre les travaux pour terminer le pont, la palissade et les rampes. L’équipe de bénévoles a été trop efficace...

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