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Serge Bergeron déjà pied d'œuvre

Yohann Harvey Simard
Le 20 novembre 2021 — Modifié à 17 h 35 min le 20 novembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le nouveau maire de Roberval, Serge Bergeron n’a pas attendu longtemps avant de plonger dans ses nouvelles fonctions. Il veut rapidement s’attaquer à faire avancer les projets sur la table.

Dès le lendemain de son élection, le nouveau maire s’est rendu très tôt à son bureau pour prendre connaissance des différents dossiers de la municipalité.

« Je suis arrivé ici (bureau) lundi à 7h30. Je voulais connaître les dossiers actifs. Pour moi, il était également important de vérifier si les dossiers en cours de réalisation cadraient bien avec mes engagements électoraux. Dans le cas contraire, il fallait trouver une façon de les ajouter », affirme Serge Bergeron.

Ses engagements pour les quatre prochaines années se regroupent autour de quatre pôles : une ville verte et prospère, renforcer Roberval comme capitale de la nage en eau libre, la promotion et la valorisation du lac et l’amélioration de l’attractivité des jeunes familles pour qu’elles s’établissent à Roberval.

Attirer de nouvelles entreprises

L’une des problématiques qui interpellent le maire concerne le développement des parcs industriels de Roberval. Pendant que Saint-Prime et Saint-Félicien connaissent une très grande demande provenant de promoteurs qui veulent s’établir dans leur parc industriel respectif, le maire Bergeron se questionne.

« Qu’est-ce que les villes voisines font de plus que nous ? Je veux bien comprendre qu’on est une ville de services. Toutefois si on désire que de nouvelles familles s’établissent ici on doit développer d’autres créneaux, entre autres, dans les technologies novatrices », affirme le maire qui a la tête pleine d’idées en ce début de mandat.

La force du porte-à-porte

Le nouveau maire de Roberval attribue son éclatante victoire à plusieurs facteurs. Il est toutefois d’avis que le point crucial de sa campagne fut d’avoir visité 3 000 foyers et commerces au cours de la campagne électorale, la plus longue au Québec depuis 20 ans.

Habituellement les candidats ont 45 jours pour convaincre les électeurs. Cette année, en raison de la pandémie, la campagne a duré 52 jours. Du matin jusqu’en fin de journée, celui qui avait pris sa retraite du monde de l’éducation a réalisé un véritable marathon.

Pour Serge Bergeron, ce fut la pierre angulaire de son programme. Il l’a façonné et ajusté en écoutant les électeurs.

« J’ai cogné à des portes, chaque jour, le samedi et le dimanche inclusivement. Quand une vingtaine de personnes, d’adresse différente, nous dit la même chose sur une problématique qui les interpelle, on a l’heure juste. Ça m’a permis de mieux cerner les attentes des citoyens. »

 

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