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Tout un défi pour les travailleurs de Pavex

Serge Tremblay
Le 19 juillet 2019 — Modifié à 11 h 15 min le 19 juillet 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Ce contrat pour Pavex représente aussi un défi pour les travailleurs qui s’y rendront. Au plus fort des travaux, ils seront plus de 40 à travailler de nuit puisque la piste doit être accessible le jour pour l’atterrissage des avions.

En effet, durant la nuit, les ouvriers vont enlever et pulvériser une couche d’asphalte avant de repaver la section. Il faut que rien ne paraisse le lendemain matin.

« Ce n’est pas évident pour les employés ce type d’horaire de travail et surtout de se retrouver dans l’inconnu, loin de la maison pour une période de près d’un mois », mentionne Luc Ménard, qui a coordonné toute la logistique entourant ce contrat de 20 M$.

En effet, l’asphaltage devrait débuter le 22 juillet et doit être terminé au plus tard le 13 septembre.

« On ne sait pas le nombre exact de jours que ça va nous prendre et les gens ne peuvent pas revenir. Ce n’est pas comme du 14/14. C’est exigeant, on en convient. Ça va peut-être aller assez vite et peut-être que non. Dans le meilleur des cas, ça pourrait prendre 21 jours. »

Si la météo annonce des risques de pluie de l’ordre de 40%, l’équipe ne peut pas travailler. Pavex doit donc composer avec la météo. Par contre, selon les recherches faites par l’entreprise, il n’y aurait pas beaucoup de précipitations à cette période de l’année à Kuujjuaq.

Où loger ?

L’autre enjeu était de loger les travailleurs et de les faire manger. L’hébergement est plutôt rare à Kuujjuaq. Pavex a réussi à s’entendre avec l’entreprise Laval Fortin pour loger son monde dans un de ses camps de travailleurs et disposer d’un cuisinier pour les nourrir.

Évidemment, tout est coûteux là-bas. Le prix pour les denrées est souvent quatre fois plus cher que dans la région.

Moteur économique

Pendant l’été, c’est 115 personnes qui travaillent pour Pavex. De ce nombre, près de 65% proviennent du secteur Saint-Félicien, Roberval et Dolbeau-Mistassini.

« Nous sommes un gros employeur, mais la difficulté à recruter se fait sentir aussi. Les conditions peuvent être difficiles, car c’est du travail physique en été à la chaleur », souligne Luc Ménard.

« Nous sommes un moteur économique pour Saint-Félicien. Les gens ne s’en rendent pas nécessairement compte, car nos équipements et notre travail se font un peu partout en province », ajoute pour sa part le directeur général, Martin Demers.

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