Roberval aimerait attirer des entreprises de jeux vidéo et souhaite mettre en place cet été un projet pilote
Pour le maire de Roberval, Sabin Côté, l’intérêt démontré par Louis-Félix Cauchon, propriétaire de Boréalys et président de la guilde des développeurs de jeux vidéo, à déménager son entreprise sur le bord du lac Saint-Jean n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
« Quand il a déclaré ça à l’Étoile du Lac, je suis rapidement entré en contact avec lui pour voir ce que nous pourrions faire pour le convaincre. À la suite de nos discussions, nous avons élaboré une espèce de petite séduction pour les entreprises de jeux vidéo », informe le maire Côté.
Avec l’aide du Centre local d’emploi, une formule de camp d’été d’un mois pourrait voir le jour. Des travailleurs de compagnies de jeux vidéo pourraient décider de venir travailler à Roberval plutôt qu’à Montréal ou à Québec.
Donner la piqûre
Le but avoué de Sabin Côté et de démontrer les atouts de sa ville.
« En passant un mois ici en été, les gens découvrent nos attraits, notre qualité de vie et un rythme beaucoup moins stressant que les grandes villes. Je crois que ça pourrait en attirer certains, mais il faut le leur offrir. Ils doivent le vivre avant de prendre une décision de déménager. »
Ce dernier n’est pas en mesure de confirmer que le projet va se concrétiser. Il faut structurer la manière dont vont se dérouler les stages. Ensuite, Louis-Félix Cauchon ferait circuler l’information dans son réseau.
« En plus de son entreprise, Louis-Félix est le président de la guilde des développeurs qui regroupe 162 entreprises et qui compte un total 2 200 employés. C’est un bon bassin. Est-ce qu’on peut en convaincre une dizaine pour une première? Je le crois. »
Concrètement, la ville devra trouver des espaces pour faire travailler ces personnes pendant un mois et aussi les loger.
Diversifier l’économie
Bien que Roberval soit une ville de service, le maire Côté aimerait diversifier l’économie de la municipalité. Une tâche difficile, notamment avec le manque de main-d’œuvre.
« Ce n’est pas simple d’attirer de nouvelles entreprises ou d’en voir naître sur notre territoire alors que des entreprises comme Produits Gilbert et BaretteWood ont de la difficulté à recruter. »
Pour l’instant, il mise sur le tourisme avec le développement de la Pointe Scott et l’agroalimentaire.
