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Un gin au bleuet disponible à l’automne

Louis Potvin
Le 12 avril 2019 — Modifié à 13 h 47 min le 12 avril 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

C’est en septembre que le gin à base de bleuet et la vodka de la distillerie Beemer de Roberval devraient se retrouver sur les tablettes des succursales de la SAQ.

Ce projet de 1,5 M$ a pris un peu de retard en raison de la livraison plus tardive des alambics, en provenance de l’Allemagne.

« Nous allons commencer la production dans un mois et par la suite, nous allons faire analyser nos produits dans des laboratoires certifiés par la SAQ afin d’obtenir la permission de vendre partout à travers le Québec. Nous ne sommes pas du tout inquiets de réussir à rentrer à la SAQ, car nos premiers tests effectués à petite échelle avec des consultants de Vancouver et Londres sont concluants », mentionne le distillateur, Philippe Harvey.

L’entreprise comptera sur trois alambics de 150 litres, de 200 litres et de 500 litres pour sa production.

Propre alcool

L’objectif est de produire entre 50 000 et 60 000 bouteilles de gin et de vodka par année. Aussi, des eaux-de-vie à base de bleuet ou camerise seront développées. Leur mise en marché se fera plus tard, car ces alcools demandent un vieillissement de 6 mois.

Selon Philippe Harvey, la distillerie est la seule dans la région à fabriquer son propre alcool plutôt que de se procurer celui fait en Ontario. C’est 55 000 litres qui seront fermentés dans d’immenses cuves en acier inoxydable à l’usine du boulevard Marcotte.

« Pour nous, c’est important pour la qualité et surtout ça permet de mettre en valeur nos producteurs locaux et de les faire rayonner, que ce soit pour le bleuet, la camerise, l’orge ou le maïs. Nous allons privilégier la production bio », s’engage-t-il.

À titre indicatif, pour faire un litre d’alcool à 40%, il faut 20 kilos de bleuets.

International

En parallèle, l’entreprise travaille à vendre ses produits à l’étranger. Sigrid Nieuwenhuis, l’une des actionnaires, travaille avec Serdex international sur un plan de commercialisation.

« Il faut déjà se préparer afin d’être en mesure de vendre en Europe, aux États-Unis, au Japon et en Chine dès 2020 », avise-t-elle.

Évidemment, une campagne de marketing sera déployée pour faire connaître les produits, dont les noms seront dévoilés plus tard.

Dans les projets à plus long terme, Beemer voudrait fabriquer un whisky.

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