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Un investissement de 1,5 M$ à la Ferme Bio Robert Laprise et Fils

Louis Potvin
Le 21 août 2020 — Modifié à 14 h 03 min le 21 août 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

La Ferme Bio Robert Laprise et Fils, dans le rang Double à Saint-Félicien, investit 1,5 M$ pour robotiser ses installations à la vacherie de la ferme laitière. Un nouveau bâtiment est présentement en construction et sera annexé à la ferme actuelle.

Les travaux ont débuté en juillet dernier et les copropriétaires Robert et Samuel Laprise prévoient que tout sera terminé pour la fin novembre.

« Nous étions rendus-là. La bâtisse actuelle date d’une quarantaine d’années et sera utilisée à d’autres fins. Cet investissement va permettre d’augmenter la productivité et nous laissera plus de temps pour effectuer d’autres tâches », dit Robert Laprise.

L’immense bâtiment dont les fondations surgissent du sol actuellement, aura une largeur de 71 pieds et une longueur de 220 pieds. C’est presque trois fois la superficie de la ferme actuelle. Il sera équipé de robots pour la traite des vaches, 24h sur 24, pour l’écurage de la ferme et pour le brassage des aliments pour les bêtes.

« La traite des vaches, ça exige beaucoup de temps. On y passe au moins huit heures et cela tous les jours. Avec la robotisation, ce sont les vaches elles-mêmes qui se rendent à l’enclos pour la traite, Elles évolueront dans un environnement en circulation libre », indique Samuel Laprise, 24 ans.

Le nouveau bâtiment fera 71 pieds de large et 220 pieds de longueur. (Photo Trium Médias – Denis Hudon)

Production accrue

La nouvelle bâtisse sera beaucoup plus fonctionnelle et permettra à l’entreprise laitière de hausser son rendement de l’ordre de 15 %.

« Si on ne se grossi pas, on perd du terrain. C’est essentiel si nous voulons demeurer compétitif sur le marché et la technologie nous permet cela », poursuit Samuel Laprise.

La ferme des Laprise est aussi réputée pour son modèle d’agriculture bio, avec son lait nordique bio, en vigueur depuis 2009. Elle est certifiée par Écocert Canada.

Cela signifie qu’aucun engrais chimique, aucun herbicide, aucun traitement antibiotique n’est utilisé dans les champs ou sur les vaches.

L’entreprise agricole des Laprise se spécialise à 90% dans la production laitière. Elle produit quelque 500 000 litres de lait annuellement, à raison d’environ 40 000 litres chaque mois de l’année.

Le 10% restant est une production céréalière, principalement l’orge, et aussi des herbes humides et sèches, essentiellement destinée aux animaux.

« On doit s’attendre à une augmentation de notre production laitière de 56 à 64 kilos de lait journalièrement », estime Robert Laprise.

 

Robert Laprise travaille à la ferme familiale depuis maintenant près de 40 ans. Lui aussi, il a commencé à l`âge de 20 ans. (Photo Trium Médias – Denis Hudon)

Quatre générations et la tradition se poursuit

Quatrième génération à la Ferme Laprise et Fils acquise en 1980 par Robert Laprise et sa conjointe Sandra Martel, la terre appartenant à son origine à René Gagnon. Voilà que depuis quelques années, Samuel, 24 ans, est partenaire à part entière de l’entreprise familiale.

Et il y a aussi William Laprise, bientôt 20 ans, qui n’est jamais très loin pour porter main forte à l’entreprise agricole du rang Double. Sans oublier le paternel, Benoît Laprise, l’ex-député, qui s’avère toujours de bons conseils et qui n’hésite jamais à mettre l’épaule à la roue.

L’investissement de 1,5 M$ dont les travaux sont en cours, est un choix d’affaires et d’avenir. Pas seulement, avec l’arrivée des nouveaux équipements robotisés, la qualité de vie sur la ferme en sera grandement améliorée.

« On le fait pour le bien-être des animaux, pour accroître la productivité, mais pour nous qui travaillons tous les jours sur la ferme, ce sera un changement majeur et pour le mieux », dit Robert Laprise.

Samuel Laprise avoue que l’arrivée de la robotisation à la ferme va améliorer le bien-être des animaux, mais va aussi rehausser la qualité de vie du personnel. (Photo Trium Médias – Denis Hudon)

Passé, présent, avenir

Samuel Laprise est particulièrement heureux de la robotisation qui s’en vient.

« La traite des vaches automatisée va vraiment changer nos vies. Je préfère les taches dans les champs. C’est valorisant de voir les résultats dans les rendements de nos troupeaux. On va pouvoir mettre plus d’énergies ailleurs. Avec la robotisation, ça peut aller jusqu’à trois ou quatre traites des vaches par jour », fait-il remarquer.

Ce projet en train de se concrétiser est aussi très motivant pour les Laprise et ouvre de nouveaux horizons. Cette modernisation projette l’entreprise familiale, déjà riche par son histoire, vers un avenir encore plus prometteur.

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