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Un parcours ponctué d’embûches

Louis Potvin
Le 07 février 2020 — Modifié à 11 h 17 min le 07 février 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le mauvais sort s’est acharné sur la famille de Michel Audard avant de réussir à s’établir à Chambord pour y vivre une nouvelle vie. Une arnaque pour travailler au Canada et d’autres soucis ont failli briser leur rêve.

« Ça fait cinq ans que nous songions à quitter la France, car la situation ne nous convenait plus. Nous avons fait affaire avec une entreprise de placement qui nous a arnaqués de 8 000 euros (11 600$). On n’a jamais revu cet argent. Heureusement, ça se termine bien avec mon embauche avec Desco », affirme Michel Audard.

L’homme de 40 ans est arrivé il y a deux semaines avec ses enfants de 8 et 9 ans Kalhen et Abie. Sa conjointe est venue le rejoindre une semaine plus tard pour entre autres pouvoir amener leur chien.

Michel est un homme à tout faire dont la spécialité est la soudure. Il a déjà eu une entreprise pendant 13 ans, mais le climat économique l’a forcé à abandonner.

« C’est très difficile d’avoir une entreprise en France vue l’augmentation des nombreuses charges sociales et le climat économique. J’ai donc décidé de retourner plutôt comme salarié », explique celui qui vivait dans une petite commune située près de Bordeaux.

Pour ce qui est de sa conjointe, Viginie Pueyo, il n’est pas prévu pour l’instant qu’elle travaille vu qu’elle fait l’école à la maison à ses enfants.

« Jusqu’à maintenant ça fonctionne bien et je ne crois pas qu’il y ait de soucis au Québec pour répondre aux exigences du ministère de l’Éducation », déclare la femme, 24h après son arrivée en sol jeannois.

Même si les démarches ont été longues, la famille n’a pas perdu espoir. Cependant, Michel connait des gens en France que les délais ont rebiffé et qui n’ont pas osé s’inscrire dans la démarche pour obtenir un travail au Québec.

Nature

Même si le couple n’avait jamais mis les pieds au Lac-Saint-Jean et encore moins à Chambord, c’est l’accès à la nature et les grands espaces qui ont penché dans la balance.

« Nous avions d’autres offres, mais celle Desco nous convenait. C’est aussi le coin de pays qui nous a séduits tout de suite à la suite de nos recherches. Et jusqu’à maintenant nous ne sommes pas déçus. Les enfants adorent jouer dans la neige et semblent bien s’acclimater. »

Michel avait seulement hâte de pouvoir commencer le boulot et se faire des amis au travail. L’intégration sera un enjeu, mais il ne s’inquiète pas de cet aspect pour le moment.

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