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Une année pas tellement différente des autres

Yohann Harvey Simard
Le 12 mars 2021 — Modifié à 20 h 49 min le 12 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Pour les entrepreneurs-électriciens du haut du Lac-Saint-Jean, la pandémie n’a pas changé grand-chose, ni pour le mieux ni pour le pire. Contrairement aux entrepreneurs-électriciens du Lac-Saint-Jean Est qui disent faire des affaires d’or, ce n’est pas l’électrochoc de ce côté-ci du Lac.

Pour le président de E.K. Électrik de Roberval, Denis Chiasson, s’il est vrai qu’il y a eu un surplus de travail après le premier confinement l’an dernier, les choses sont revenues à peu près à la normale depuis.

« C’est deux mois où on intervenait uniquement pour des cas d’urgence, il a fallu les rattraper par la suite. Il y a eu comme un surplus de travail parce que les contrats continuaient d’entrer et que nous avons dû faire en dix mois ce que l’on faisait normalement sur douze mois dans l’année ».

L’entreprise composée de six autres actionnaires fait aussi beaucoup d’entretien dans des usines ou encore des travaux d’amélioration, notamment pour Résolu et Nordbord. À ce moment-ci en hiver, il y a moins de constructions, mais Denis Chiasson est confiant pour une reprise dans le domiciliaire à partir du printemps.

« Honnêtement, je trouve que ça ressemble pas mal aux autres années. On roule avec le même personnel, autour de 35 employés. La main-d’œuvre est toujours une rareté comme dans bien d’autres secteurs de l’activité économique, mais je suis chanceux, il y a une stabilité de main-d’œuvre chez nous ».

Ralentissement

De son côté, Gaston Dumas d’Électricité du Lac à Saint-Félicien constate un certain calme.

« Ç’a ralenti pas mal. Le monde appelle moins et plusieurs reportent leurs rénovations. Étant un service essentiel, on a quand même pu lors des deux mois de confinement de la première vague de la pandémie continuer à offrir nos services pour les cas urgents ».

Lui aussi se compte chanceux de pouvoir compter sur une stabilité des emplois à son entreprise, avec une moyenne d’âge de l’équipe autour de 35 ans.

« Heureusement, il y a de nos retraités qui viennent donner un coup de main. Je dirais quand même que pour le recrutement de la main-d’œuvre, j’ai l’impression que ça empire.

Le propriétaire d’Électricité du Lac avoue, par ailleurs, que les normes très sévères contre la COVID-19, et qui sont appliquées à la lettre, sont tout de même des contraintes. Avec l’arrivée de la vaccination, Gaston Dumas perçoit un peu de lumière au bout du tunnel.

 

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