Sylvain Gilbert et Luc Larkin sont des passionnés de l'aviation et ils ont également en commun une vision de développement régional. Avec le support financier de la ville de Roberval, les deux propriétaires viennent d'inaugurer officiellement l'école de pilotage EnVol.

La nouvelle école de pilotage offre l'occasion de faire des vols d'initiation ainsi qu'une formation théorique et pratique complète donnée par des instructeurs certifiés sur un avion ultraléger de type avancé.

«Pour obtenir un permis de pilote ultraléger de type avancé, l'élève-pilote doit suivre une formation théorique de 30 heures par séance de trois heures, une formation pratique en vol double commande de 20 heures, passer l'examen théorique officiel de Transport Canada et effectuer un minimum de vols solo de deux heures», explique le chef instructeur de l'école de pilotage, Pierre Decelles.

Selon le directeur administratif de l'école de pilotage l'EnVol, Luc Larkin, la formation pratique en vol peut débuter après seulement deux cours de formation théorique. Il est également possible par la suite, aux détenteurs d'un permis de pilote d'ultraléger d'obtenir une qualification pour le transport d'un passager.

Ville de Roberval

Dans la volonté du conseil municipal d'ajouter de nouvelles activités économiques à l'aéroport et de développer de nouveaux créneaux, la ville de Roberval a accordé une somme de 36 500 $ pour le développement du projet de l'école de pilotage.

Le maire de Roberval, Guy Larouche, se dit très enthousiasme à ce projet. «Aucune école de ce type n'est accessible dans notre région. Le marché potentiel pourrait donc se transformer en une belle réussite économique. La création d'une école de formation en ultraléger avancé à Roberval répond à une demande croissante. De plus en plus de pilotes se tournent vers cette forme d'aviation».

Une première cohorte d'élèves a débuté les premiers cours de formation théorique le 15 avril dernier. Le projet d'une école d'aviation est muri depuis un peu plus de deux ans. «Depuis quelques années déjà, M. Gilbert était à la recherche d'une alternative pour être en mesure de rendre plus accessible et au plus grand nombre de personnes l'aviation. L'achat d'appareils conventionnel coûte cher et leur entretien aussi. L'introduction au Saguenay-Lac-Saint-Jean du marché des ultralégers avancés devenait donc une option intéressante. D'ici un temps plutôt rapproché, on entend bien ouvrir une autre école de pilotage similaire dans la région du Saguenay». —