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Vegetolab élargit son réseau partout au Canada

Le 12 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 12 juillet 2016
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FRUITS. Toujours à la recherche des meilleurs développements pour la camerise et les autres petits fruits qu’elle cultive via Vegetolab, la directrice générale de l’entreprise Martine Girard revient tout juste d’un séjour en Saskatchewan où elle a établi des liens d’affaires.

« Les gens y croient là-bas, lance-t-elle d’entrée de jeu. Il y a plusieurs investisseurs. Plusieurs nous demandent des conseils, les producteurs se tournent vers nous, car nous sommes crédibles», mentionne-t-elle fièrement.

Martine Girard s’est rendue à l’Université de la Saskatchewan, le point central du développement de la camerise. Végétolab est le plus gros vendeur de plants au Canada, pas seulement des plants de camerise, amélanchier, aronie, cerises griottes, vignes, sureau, argousier, bleuet nain et bien sûr, camerise, sont au nombre des plants qu’elle vend à de nombreux producteurs.

Afin d’être le plus concurrentiels possible, cinq producteurs ont dernièrement formé une coopérative, la Coop des petits fruits nordiques. L’organisation approvisionne le marché frais de camerises entre autres pour IGA.

« Nous recevons des demandes de partout pour être membres. C’est très positif », souligne la directrice, précisant que cette coopérative pourra canaliser les opérations entourant tous les petits fruits. Un centre de conditionnement permet de les traiter et les emballer.

Le CLD Lac-Saint-Jean-Est, la Caisse Desjardins d’Alma, Ville d’Alma et des subventions gouvernementales ont rendu la création de l’organisation possible.

Selon elle, la plus grande quantité de plants se trouve dans la région. La « capitale » de la camerise, serait Labrecque où plusieurs ont voulu investir rapidement dans ce petit fruit. Un client à lui seul a acheté 76 000 plants.

Le principal avantage de la camerise est son bon goût. Sa richesse en antioxydant et ses nombreuses propriétés bénéfiques à la santé pèsent aussi lourd dans la balance. Contrairement au bleuet, on peut acheter des plants et la récolte est mécanisable.

« C’est tellement un bon fruit qu’à maturité ça devient un incontournable et les gens veulent tout le temps en manger », soulève-t-elle.

La récolte est commencée depuis une semaine et demie et durera encore une semaine environ.

Vegetolab tient à souligner les précieux partenariats établis avec Boréalis Nature Fruits, le MAPAQ (Pierre-Olivier Martel) et l'usine de congélation de Saint-Bruno.

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