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Yanick Baillargeon souhaite devenir préfet

Louis Potvin
Le 25 octobre 2019 — Modifié à 13 h 53 min le 25 octobre 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le maire de La Doré, Yanick Baillargeon, est intéressé par le poste de préfet de la MRC du Domaine-du-Roy. Il va soumettre sa candidature lors de l’élection du 27 novembre.

Il officialise son intention maintenant que le préfet actuel, Lucien Boivin, a informé qu’il ne sollicitait pas un autre mandat.

« J’avais déjà signifié mon intérêt de me présenter même si monsieur Boivin poursuivait. Par contre, lors de discussions il y a quelques mois, je sentais qu’il ne voulait pas poursuivre. J’ai donc annoncé aux membres du conseil de La Doré, à des proches et à d’autres élus, ma volonté et ils m’ont appuyé », a-t-il affirmé.

Comme la nature de travail est exigeante, Yanick Baillargeon va laisser son emploi pour s’acquitter des deux tâches.

Auparavant, il devra être élu. Il ne s’attend pas à avoir d’adversaires. Pour l’instant, il n’y a pas d’autres candidats qui ont démontré de l’intérêt.

Regroupements de services et forêt

Yanick Baillargeon veut travailler à réaliser des regroupements de services dans les petites localités.

«Je ne parle pas ici de fusion, mais bien de regroupement. On n’a pas les moyens de tous se payer des ressources. Je crois qu’il faut évaluer ce qu’il est possible de faire pour être plus efficace. Surtout avec les technologies d’aujourd’hui, c’est plus facile. »

Le maire de La Doré entend bien travailler plus ardemment sur le développement de l’industrie forestière et se lever contre les répercussions que pourrait occasionner la mise en place de la protection du caribou forestier sur la possibilité forestière et les emplois.

« C’est la base de notre économie. Il faut être très vigilant et surtout s’arranger pour bien défendre notre industrie », plaide-t-il.

Satisafait

Pour ce qui est de l’actuel préfet, il juge que la lourdeur de la tâche lui impose de se retirer.

« J’aimais bien mon travail, mais je sentais de signes de fatigue. Le poste exige de travailler souvent six jours semaine. De plus, je siégeais à plus d’une douzaine d’organisations, c’était trop prenant », constate Lucien Boivin.

C’est pour cette raison qu’il milite pour un préfet élu au suffrage universel. Une position que ne partage pas Yanick Baillargeon.

Lucien Boivin est satisfait du devoir accompli notamment d’avoir ramené l’harmonie à la table des élus, d’avoir travaillé à la mise en place du transport collectif intermunicipal, au déploiement de la téléphonie cellulaire et à la mise en place de la Stratégie de main-d’œuvre J’ose le Pays des bleuets.

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