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Yaourt fabriqué à Saint-Félicien, se démarquer dans un marché très concurrentiel

Louis Potvin
Le 07 décembre 2018 — Modifié à 14 h 04 min le 07 décembre 2018
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Après avoir connu des baisses de ventes importantes, le yaourt fermier de Bouchard Artisan Bio de Saint-Félicien connaît une progression encourageante. Les ventes ont augmenté de 65% au cours de la dernière année.

En effet, pas facile de se tailler une place dans le marché hyper concurrentiel du monde des yaourts. Les propriétaires ont développé une approche plus personnalisée qui porte ses fruits.

«L’augmentation coïncide avec notre changement de nom. Aussi, nous travaillons à le faire gouter aux gens et à le réintroduire graduellement à certains endroits stratégiques. Les marchés de Noël sont une excellente façon de faire connaître nos produits. C’est en le faisant gouter et en étant présent que les gens vont le connaître», mentionne l’une des copropriétaires, Annie Bouchard.

Par exemple, après avoir participé au marché de Noël de Roberval et Métabetchouan et bien les trois variétés de yaourt ont été réintroduites dans les IGA.

La production se fait désormais aux trois semaines plutôt qu’une fois par mois. Toute la quantité se vend. Une entente de livraison est toujours en vigueur avec Nutrinor.

Annie Bouchard croit au potentiel du yaourt fermier, mais doit adapter la mise en marché pour se retrouver dans des commerces de proximité. (Photo courtoisie Nancy Lebrun)

Authentik

Lancé en 2009 sous le nom d’Authentik, en partenariat avec d’autres producteurs de lait bio du Lac-Saint-Jean, le produit n’a pas obtenu le succès escompté. Le yaourt s’est buté à la dure réalité du monde des supermarchés, d’avoir une place sur les tablettes et de gérer les stocks.

Depuis, Bouchard Artisan Bio a revu la commercialisation du yaourt et préfère les circuits courts pour éviter les intermédiaires.

«Il y a un marché pour le yaourt fermier de style artisanal biologique. Il faut seulement le vendre aux endroits qui conviennent et ne pas penser concurrencer les gros joueurs.»

Pas question, non plus, de payer autour de 6 000 $ pour être listé dans une grande chaîne.

Paniers et vrac

Les ventes du yaourt se sont maintenues notamment par une belle collaboration avec les fermes Lufa, qui proposent des paniers de légumes et produits du terroir québécois. «C’est une grande partie de nos ventes depuis quelques années. C’est un partenariat très intéressant. Tout comme celui avec la coopérative Nordbio qui nous permet de vendre directement aux consommateurs par la livraison de paniers et BIZZ de Chicoutimi qui est un partenaire depuis 25 ans.»

Aussi, depuis quelque temps, le marché du vrac représente une avenue intéressante. Des entreprises achètent en grande quantité et ensuite revendent dans la quantité dont a besoin le client.

«C’est bon pour l’environnement. Ce sont d’autres exemples qui démontrent qu’il est possible de réussir en sortant des mises en marché conventionnelles.»

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