Chroniques

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Hélène essaie de taquiner la truite

Le 07 juillet 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 07 juillet 2015
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CHRONIQUE. D'abord, permettez-moi de vous dire que le titre de ma chronique est totalement erroné cette semaine. Ce n'est pas moi qui ai taquiné la truite, mais c'est plutôt la truite qui m'a taquiné. Je ne suis pas une pêcheuse expérimentée. Je n'utiliserais même pas le mot pêcheuse pour me décrire. De toute ma vie, il s'agissait de mon troisième voyage de pêche. Nous avons pris la direction de la Zec Onatchiway située sur les Monts-Valins.

Toutes les fois, c'est à recommencer. Je ne monte pas ma ligne, c'est la job de mon conjoint. Une fois que ma canne à pêche est fonctionnelle, je m'installe sur le coin du quai et je lance ma ligne à l'eau, ainsi de suite durant des heures. On pourrait dire que je pratique la patience plutôt que la pêche.

Pour ceux qui suivent ma chronique, vous savez déjà que je n'aime pas l'eau, alors il n'est pas question d'aller sur le lac en chaloupe pour attraper du poisson. Pêcher est un défi alors pêcher dans une chaloupe devient un double défi. On commence modestement. Encore une fois, je laisse l'embarcation à mon conjoint. Donc, seul sur le quai avec mon « kit » pour pêcheuse débutante, j'attends qu'une première truite morde à l'hameçon.

Mon panier à poisson, mon petit pot rempli de vers de terre grouillants, mon répulsif à petites mouches noires voraces et finalement un petit couteau pour couper mes appâts invertébrés. Vous devez être étonné de savoir que les gants de chirurgien ne font pas partie de mon ensemble. Les vers de terre ne me répugnent pas, ni le poisson visqueux. Le pire est officiellement de retirer l'hameçon de la bouche du poisson sans avoir l'impression de leur faire mal. Ce n'est vraiment pas simple quand ils nous fixent avec leurs grands yeux ronds et la bouche grande ouverte. Mon premier réflexe est de leur parler pour les calmer. Je pense que c'est ma fibre maternelle qui vibre.

Cette expérience de pêche m'aura assuré de belles prises pour l'an prochain. Sur une quinzaine de captures, j'ai dû en remettre une dizaine à l'eau. J'étais encerclé de têtards affamés. Après un cinq heures de pêche désastreuse, j'étais toujours sûre de sortir un poisson digne d'un repas. Finalement, dans la même demi-heure, et sous les encouragements des centaines de petites mouches noires, j'ai réussi à sortir mes plus belles prises. Trois jolies petites truites d'environ sept pouces. Enfin, je pouvais crier : « À table! »

J'étais si heureuse de pouvoir enfin mettre du poisson dans mon panier de pêche. Dans le silence des montagnes et du lac, les derniers frétillements étaient des louanges à mes oreilles. Effectivement, ça peut sembler sadique, mais après plusieurs heures ma patience méritait d'être récompensée.

Recharger nos batteries

Un voyage de pêche, c'est l'occasion de décrocher de notre quotidien, de nos obligations et surtout de notre iPhone. On se retrouve devant un lac et la forêt. Il n'y a pas d'heure pour les repas. Franchement, ça fait du bien. Les préoccupations s'envolent, car d'une manière ou d'une autre, nous n'avons aucun moyen pour les régler. La seule et unique chose que nous avons à faire est de profiter de ce calme, de lancer notre ligne à l'eau en espérant qu'un petit poisson sera assez naïf pour mordre à l'hameçon.

Si vous avez des idées d'activités à me soumettre pour cette chronique communiquez avec moi via courriel : helene.gagnon@tc.tc.

 

 

MON APPRÉCIATION

J'ai aimé: Le bruit du poisson qui frétille dans le panier de pêche.

Je n'ai pas aimé: Devoir retirer l'hameçon.

Je recommencerais : Sans aucun doute, il y a une pêcheuse en moi.

 

OÙ PÊCHER DANS LE SECTEUR?

Saint-Gédéon : Secteur de la fraillaire

Desbiens : Embouche de la Rivière Métabetchouan

Chambord : Secteur du Parc municipal

Roberval : Fosse face à l'île aux Couleuvres et Secteur de la prise d'eau

Mashteuiatsh : Fosse à Doré

Saint-Méthode : Canal du cheval

 

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