La téléphonie cellulaire a pris une place démesurée dans nos vies en seulement quelques années. Tous les territoires veulent avoir accès au service. De plus en plus de zones rurales disposent maintenant de la technologie. Je pense notamment à l’Anse-Saint-Jean qui est desservie depuis quelques mois seulement. Mais doit-on étendre la couverture à l’ensemble du territoire et à n’importe quel prix?

La question se pose. Depuis plusieurs années, les différents intervenants déplorent la quasi-absence de réseau cellulaire sur la route 155 entre Chambord et Trois-Rivières. Pour bien couvrir ce secteur, il faudra injecter des centaines de milliers de dollars afin d’ériger des tours.

Peu de compagnies veulent se lancer dans l’aventure en raison de l’ampleur de l’investissement et de sa non-rentabilité. On peut les comprendre. Mais aujourd’hui, on ne peut plus se passer de la couverture cellulaire. C’est devenu un service essentiel. Il faut donc investir, quitte à octroyer une aide gouvernementale.

Le Canada est déjà désavantagé par rapport à plusieurs pays en matière de réseau cellulaire. Les prix que l’on paie ici sont beaucoup plus élevés qu’ailleurs. La faible concurrence explique en partie la situation. Le CRTC a tenté de rectifier le tir en autorisant l’arrivée de nouveaux joueurs, sans atteindre l’effet escompté. La technologie traîne aussi de la patte. Alors peut-on au moins en avoir pour notre argent et se sentir en sécurité sur une route aussi achalandée comme l’est la 155?

Comme le mentionnait un internaute via la page Facebook de L’Étoile du Lac, il faudra atteindre plus de morts et que nos décideurs soient affectés directement avant que le dossier progresse dans le bon sens.

Je prends ici l’exemple de la route 155 qui est largement médiatisé. Mais, il y a aussi plusieurs autres secteurs au Québec qui doivent vivre avec la même problématique.

Une génération qui doit prendre sa place

La Regroupement Action Jeunesse 02 tient le Rassemblement jeunesse régional le 19 mars à Mashteuiatsh. Cet événement réunira une centaine de jeunes de 18 à 35 ans qui s’interrogeront sur plusieurs dossiers importants pour le développement régional.

La nouvelle génération doit trouver le temps de s’engager, lorsque cela est possible bien sûr. Présentement, l’engagement n’est que très peu valorisé dans notre société.

Ceux et celles qui donnent de leur temps sont souvent les baby-boomers. Ils sont très importants dans notre société. Toutefois, ils se font vieillissants et ne seront pas toujours là. La relève doit s’imposer et apporter la vision de la jeunesse.

J’admets que c’est tout un défi. Nos vies sont amplement remplies, tant aux niveaux professionnel que personnel. C’est le bien-être de la collectivité qui est en jeu ici. Donner un peu de son temps est très valorisant. La place est libre, prenons là.