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La Fondation du CSSS Domaine-du-Roy se fixe un ambitieux objectif de 350 000 $ pour sa prochaine campagne de financement annuelle. L’organisation veut prendre une place accrue afin de soutenir le développement du complexe hospitalier.
Cet objectif est important, car il surpasse de 200 000 $ celui des années précédentes. La présidente de la Fondation, Madeleine Leclerc, souligne que cette décision s’inscrit dans le cadre de l’exercice de Contour stratégique qui vise à repenser la vision et le fonctionnement de l’organisme.
« On sait que les demandes continueront d’être importantes et nous avons la volonté d’accompagner notre institution pour en combler le plu plus grand nombre possible. Par contre, ça ne pourra se faire sans des contribuions à la hausse », explique Mme Leclerc.
La Fondation se donne de 15 à 18 mois pour atteindre son objectif. Tous les foyers du territoire ont reçu un dépliant les invitant à donner généreusement. Une campagne de blitz téléphonique est prévue du 15 novembre au 3 décembre.
Les argents amassés permettront l’acquisition de trois appareils de monitorage pour l’urgence, les soins intensifs et le bloc opératoire. Ces instruments modernes permettent d’augmenter la sécurité des soins et offrent un meilleur suivi de l’évolution de l’état des patients.
La population doit faire sa part
Le coordonnateur de la Fondation, Luc Tremblay, croit qu’il est possible de rejoindre un plus grand nombre de gens. En effet, seulement 30 % de la population donne généreusement. Il est possible d’augmenter cette proportion de 5 % à 10 %. Les jeunes seront aussi davantage visés de même que les entreprises.
Le directeur des services administratifs, Jean-Claude Lavoie, mentionne que le budget du CSSS Domaine-du-Roy pour le renouvellement de ses équipements est de 830 000 $ par année. Ce montant ne permet pas de développer et d’acquérir des équipements inexistants présentement à l’hôpital.
Pour sa part, la directrice des services professionnels du CSSS Domaine-du-Roy, Dr Suzanne Gagné, croit que le milieu n’a pas le choix de faire sa part pour s’assurer des services de qualité : « Le système public est à bout de souffle. Il faut être proactif et ne pas prendre de retard dans le renouvellement de nos équipements », soutient-elle.
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