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S’aventurer dans le désert du Maroc avec une carte et une boussole comme unique point de repère est une véritable aventure. Véronique Néron de Roberval et sa coéquipière, Isabelle Rouleau, de Québec s’apprêtent à relever ce défi lors du 18e Rallye des Gazelles en mars prochain.
Lors de cette aventure, Véronique Néron agira à titre de navigatrice alors que sa coéquipière se chargera de conduire le véhicule : « Isabelle et moi avons fait plusieurs voyages ensemble auparavant. C’est notre passion du voyage et notre goût de l’aventure qui nous a motivées à réaliser le défi. Nous développons une multitude de connaissances. Je n’avais jamais manié la boussole avant le début de l’aventure. Ma seule expérience se résumait à guider mon père à l’aide d’une carte routière. Cette fois-ci, c’est bien différent », précise Mme Néron.
Les connaissances et les exigences sont multiples. Avant de partir dans le désert, les deux aventurières ont dû suivre une formation en navigation, ainsi qu’en conduite de véhicule tout-terrain.
De plus, une petite formation mécanique s’impose : « Nous devons nous préparer à toutes les éventualités. Il nous faut donc apprendre à réparer une crevaison, changer un pneu, vérifier le niveau des huiles et plusieurs autres formalités afin de résoudre nous-mêmes les problèmes », mentionne la navigatrice.
Le Rallye Aïcha des Gazelles est une épreuve de navigation terrestre à l’ancienne. Afin de se repérer, l’équipe Rouleau-Néron a droit à une carte et une boussole. Elles devront oublier la technologie GPS. Lors de cette compétition, les deux femmes n’ont qu’un objectif, soit de pointer le maximum de contrôles de passage, aussi nommé balises, et ce, dans un minimum de kilomètres, sur six trajets en huit jours. Cette aventure dans le désert totalise environ 2500 km.
Pour participer, l’équipe a dû débourser la somme de 17 500 $. Ce montant couvre une partie des coûts pour l’essence, la nourriture, l’assistance technique et autres. La dépense la plus importante vient de la location de la Jeep, au Maroc, et des frais associés au voyage. Les deux amies, qui sont optométristes de profession au sein du groupe Iris, ont eu la chance d’avoir le soutien financier majeur de leur employeur. « Nous désirons finir avec un bon pointage. Plusieurs femmes réalisent ce défi depuis de nombreuses années, alors que nous, c’est notre toute première année. Si nous pouvons nous classer parmi les premières débutantes, nous serons très satisfaites de notre accomplissement », ajoute-t-elle.
Jusqu’à présent, les jeunes femmes s’exercent dès qu’elles ont le temps. Le 4 janvier dernier, elles ont tenté l’expérience sur le lac Saint-Jean. Le trajet avait été préparé par le cousin de Véronique : « Il nous a rapporté les coordonnées géographiques. Avant de partir, nous les avons reportées sur une carte topographique, avons tracé notre parcours, trouvé nos caps et nos distances. Nous sommes ensuite parties en motoneige sur le lac Saint-Jean pour pratiquer notre orientation. Tout comme dans le désert, il n’y a pas beaucoup de points de repère. Le soleil s’est couché avant que nous ayons terminé. Ce n’est pas très chaud à -15 C de refaire des calculs de caps et de distances, mais nous avons tout de même bien réussi », précise Véronique Néron.
Suivez l’aventure de Véronique
Lors du Rallye Aïcha des Gazelles, il sera possible de suivre en direct l’évolution de l’équipe Rouleau-Néron. Sur le site Internet officiel du Rallye, les coordonnées géographique des équipes seront remises à jour toutes les 15 minutes. Ainsi, les Robervalois pourront suivre les déplacements de Véronique dans le désert du Maroc.
Il est également possible de suivre les deux femmes dans leur préparation via le site Internet qu’elles ont créé pour l’occasion www.lesgazellesiris.com. Sur ce site, vous pouvez les suivre dans cette aventure et laisser vos commentaires.
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