Culture

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André DeLavoye dévoile son premier roman

Yohann Harvey Simard
Le 14 février 2021 — Modifié à 16 h 28 min le 14 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Qualifié de « thriller bien ficelé » par le milieu, le premier roman d’André DeLavoye lui vaut une entrée remarquée dans le monde littéraire. D’ailleurs, si on ne peut remettre en question l’originalité de son œuvre, il en va de même pour l’histoire derrière son écriture.

L’intérêt du résident de Sainte-Jeanne d’Arc pour l’écriture ne date pas d’hier.

« Il y a certains enseignants qui m’ont vraiment donné goût à l’écriture et la création lorsque j’étais au secondaire. En fait, c’est depuis ce moment-là que je mijotais mon projet.

Cela dit, l’évènement déclencheur ne survient qu’à l’été 2019 alors qu’il regarde une émission portant sur J.K. Rowling, l’auteure de la populaire saga Harry Potter.

Inspiré par les témoignages qu’il y entend, il s’assoit à son bureau à 22h30 pour finalement ne s’en relever qu’à 6h du matin.

Le temps avait complètement échappé à l’homme maintenant devenu auteur. Un an plus tard seulement, il livre le premier tome de sa propre saga, celle du Père Robertson.

Un roman « sans temps morts »

1938. Le Père Robertson, un ancien soldat recruté par le Vatican pour diriger ses opérations paramilitaires, est rapidement plongé dans « une spirale de conspirations et faux-semblants ». En effet, l’investigation qu’il devait initialement mener sur une épidémie en Afrique lui réservera plus d’une surprise. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve entremêlé parmi les intérêts du gouvernement nazi et de l’Église, qui après tout, est peut-être un peu moins sainte qu’elle le prétend.

Quatre autres tomes sont prévus. Deux d’entre eux précéderont les évènements du présent roman, alors que deux autres leur succéderont.

L’édition, plus compliquée que prévu

« Ce qui m’a le plus frappé, c’est de voir à quel point il n’y a pas une grande ouverture au Québec pour les auteurs qui publient un premier livre », avoue André DeLavoye d’un ton perplexe.

Selon lui, plus étonnant encore est le fait qu’à proprement parler, ce n’est aucunement le contenu des 614 pages de son roman qui pose problème. Au contraire, il est unanime chez les éditeurs que celui-ci a « tout ce qu’il faut ».

Bien que déçu, André DeLavoye n’en est pas moins déterminé à mener son projet à bien. Il décide donc de se tourner vers la France et d’envoyer son manuscrit à 12 éditeurs parisiens.

Résultats des courses, sur 12 envois, il reçoit huit offres. Son choix, car il en a maintenant un, s’arrêtera sur les Éditions du Panthéon qui publieront son livre le 23 octobre dernier.

 

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