L’auteure Anne Tremblay termine la série « Le château de Noé » avec la publication du quatrième tome qui s’intitule « Au pied de l’oubli ». Il s’agit de la conclusion du récit impliquant les familles Rousseau et Gagné au Saguenay—Lac-Saint-Jean.
« Au pied de l’oubli » vient donc terminer la série débutée par l’auteure en 2005 qui comporte « La Colère du lac », « La chapelle du diable » et « Les porteuses d’espoir ».
Trente ans après que les rives envahissantes du lac Saint-Jean aient englouti leurs terres, François-Xavier Rousseau et Ti-Georges Gagné ne se sont toujours pas relevés. De la naissance du Rassemblement pour l'Indépendance nationale (R.I.N.) au début de l'émancipation féminine, Anne Tremblay termine l'histoire de ces deux familles québécoises : « J’aime écrire des histoires où l’on suit des personnages et on peut suivre leur vie. Dans la série « Le château de Noé », on suit des gens dont le rêve a été détruit et on découvre comment ils réussissent à surmonter les épreuves », souligne l’auteure.
C’est en 1996 lors du Déluge du Saguenay qu’elle a eu l’idée d’écrire cette série de romans à saveur historique. Après quelques recherches, elle s’est aperçue que des inondations importantes étaient aussi survenues au début du siècle. « Au départ, mon plan de travail prévoyait que l’histoire du troisième livre se terminerait en 1996 lors du Déluge du Saguenay. Durant l’écriture, j’ai changé de direction et l’histoire prend fin en 1961 », explique Anne Tremblay.
Autre projet
Pour l’instant, l’auteure originaire d’Alma ne sait toujours pas quel sera son prochain projet. Elle jongle présentement avec l’idée de poursuivre l’histoire de ses personnages dans une nouvelle série ou bien de couvrir la période entre 1961 et 1996 à l’aide de nouveaux personnages.
Elle a également d’autres idées, mais pour l’instant elle travaille intensément à la promotion de son nouveau roman qui est disponible en librairie depuis la mi-septembre : « En faisant mes recherches, j’ai découvert plein de choses intéressantes et je crois qu’il est important que notre histoire soit connue », a lancé Anne Tremblay.
