Culture

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Des talents d’ici dans l’opéra Hänsel et Grettel

Le 28 mars 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 28 mars 2014
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Des talents d’ici dans l’opéra Hänsel et Grettel

Deux chanteuses d’ici fouleront les planches de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts en mars prochain. France Bellemare, originaire de Saint-Félicien, et Rachèle Tremblay, native de Chambord, tiendront un rôle dans l’opéra Hänsel et Grettel, produit par l’atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.

Toutes deux diplômées du Conservatoire de musique de Québec, France Bellemare et Rachèle Tremblay n’en sont pas à leurs premières armes dans le monde de l’opéra. Toutefois, se produire à l’Opéra de Montréal constituera pour les deux chanteuses une chance de pousser leur carrière plus loin. « Tenir un rôle à l’Opéra de Montréal, c’est une belle opportunité. Il y a de grands producteurs qui peuvent nous voir et ça peut être un tremplin vers autre chose », précise en effet France Bellemare.

Rachèle Tremblay et France Bellemare camperont d’ailleurs des rôles d’importance dans cette production. La première incarnera la sorcière alors que la seconde jouera Gertrud, la mère d’Hänsel et Grettel.

Le spectacle sera présenté les 22, 25, 27 et 29 mars prochain.

France Bellemare

France Bellemare, une soprano, s’est retrouvée en contact avec la musique assez tôt. « Mon père avait une collection de disques assez impressionnante, alors j’ai écouté vraiment toute sorte de choses », se souvient-elle.

C’est ainsi qu’elle a pu ouvrir son esprit à un style musical qui sort du registre populaire. « À 14 ans, il y a un professeur de musique qui est arrivé en ville et j’ai voulu essayer l’opéra. J’étais la seule qui faisait de l’opéra », poursuit France Bellemare, qui a quitté Saint-Félicien après le secondaire pour fréquenter le Conservatoire de musique.

Celle-ci réside aujourd’hui à Montréal afin de poursuivre sa carrière. Bien que ses parents, Antoine Bellemare et Renée Caron, aient démangé depuis, France Bellemare possède encore beaucoup de famille dans le secteur.

Rachèle Tremblay

Au départ, ce n’était pas l’amour fou entre Rachèle Tremblay et l’opéra. « J’ai essayé le chant classique dans des groupes locaux et honnêtement, à l’époque, je trouvais ça kitsch. Ce n’était pas naturel pour moi, mais c’est un goût qui s’est développé avec le temps », explique-t-elle d’emblée.

Rachèle Tremblay précise ne pas avoir fait énormément de productions jusqu’à maintenant. Cette expérience à l’Opéra de Montréal constituera donc un défi stimulant. « C’est un rôle exigeant et un beau défi techniquement. Ce sera aussi la première fois que je me produirai dans une salle aussi grande que la salle Wilfrid-Pelletier », souligne la mezzo-soprano.

Si elle espère poursuivre une carrière en opéra, Rachèle Tremblay n’en fait toutefois pas une obsession. « Je travaille à temps plein en opéra, mais je n’en fais pas une maladie. Si ça peut marcher, je serai très heureuse, mais sinon ça m’aura tout de même apporté énormément », confie-t-elle.

Rachèle Tremblay est la fille de Jean-Pierre Tremblay et Nicole Pelletier. —S.T.

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