Le haut du lac sera particulièrement bien représenté au prochain Gala de l’ADISQ alors que deux artistes originaires du secteur, Gab Bouchard et Dâvi Simard, y sont en nomination.

S’il est consacré vainqueur, c’est avec le Félix de l’Artiste de l’année ayant le plus rayonné sur le web que Gab Bouchard pourrait repartir.

Bien heureux d’obtenir sa première nomination dans le prestigieux gala, l’artiste natif de Saint-Prime se dit toutefois surpris de l’avoir obtenue dans cette catégorie.

« C’est une drôle de catégorie », dit-il avec une légère déception dans la voix. « Mais on prend ce qui se passe », tempère-t-il aussitôt, ajoutant qu’il est particulièrement content de la visibilité offerte par la présence à un évènement de cette ampleur.

Bien que Gab Bouchard n’ait pas les raisons exactes de sa nomination, il est fort probable que cela ait un lien avec la diffusion de sa web-série Cool pareil. « C’est pas mal ça qui aurait du sens. »

D’ailleurs, satisfait de la réponse du public, il laisse entendre qu’une nouvelle saison de la série pourrait bientôt être produite. « Si on a le financement qu’on a demandé, je pense que ça va être plus gros », souligne-t-il.

Les épisodes de Cool pareil sont disponibles sur YouTube.

Dâvi Simard

De son côté, Dâvi Simard ne cache pas qu’il est comblé d’obtenir une place parmi les nominés de la catégorie Album de l'année - Traditionnel pour son premier album, Violoneux.

« C’est la meilleure chose qui pouvait arriver! », lance-t-il, précisant que sa seule attente était de réussir à produire l’album. « Tout ce qui vient après, c’est du surplus! »

Il s’agit également de la première nomination du Félicinois au Gala de l’ADISQ.

Dans son album qu’il qualifie d’intimiste, l’artiste rend hommage au legs des musiciens traditionnels en offrant sa propre version de pièces ayant marqué le genre.

« Tout le matériel provient de la tradition, il n’y a aucune composition originale. L’album reprend plusieurs éléments très ciblés de la musique traditionnelle. Il y a plusieurs pièces solos parce que c’est souvent en solo que ces artistes-là se produisaient. »

Les accordements de violon varient d’une chanson à l’autre, ajoute-t-il, expliquant que c’était une coutume répandue dans la musique traditionnelle.

Encouragé par la tape dans le dos de l’ADISQ, il ne fait aucun doute que Dâvi Simard se remettra prochainement à la réalisation d’un second album.

Violoneux est disponible sur la plateforme Bandcamp.