Culture

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Ghislain Gagnon publie un premier roman grand public

Le 01 octobre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 01 octobre 2013
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Le père du Zoo sauvage de Saint-Félicien, Ghislain Gagnon, a profité des Journées de la culture afin de lancer son premier roman offert au grand public : « Anna danse avec les aurores boréales ». Une cinquantaine de personnes ont participé au lancement de ce volume qui se veut une incursion dans le monde autochtone.

Le récit que propose Ghislain Gagnon s’amorce dans une tente quelque part entre les lacs Mistassini et Nemiscau, au milieu du 20e siècle. « Anna rêvait et regardait les montagnes de glace, elle s’est dit qu’elle aimerait danser avec les aurores boréales et se rendre dans les montagnes blanches », raconte Ghislain Gagnon.

Anna rencontrera un homme qu’elle épousera avant d’entreprendre avec lui le long périple vers le nord, à la recherche des aurores boréales. « C’est un voyage qui a duré 2 ans et que les a mené jusque dans la mer de Beaufort et dans les montagnes blanches », précise Ghislain Gagnon, qui ajoute qu’en route, Anna aura un secret qu’elle devra partager avec son époux.

Inspiration

Ghislain Gagnon souligne que son roman est une œuvre de fiction qui s’inspire de faits historiques. « Dans mon livre, je fais de l’histoire vécue et je parle aussi de contes et de légendes », précise celui-ci.

M. Gagnon affirme également que son récit est presque une œuvre collective puisqu’il a reçu le support de nombreuses personnes de son entourage. « C’est un livre qui un peu été écrit par toute la famille, qui m’a donné des appréciations et m’a amené à changer certaines choses », lance-t-il.

De plus, l’héroïne de son roman, Anna, est librement inspirée de sa petite-fille Anna, d’origine Thaïlandaise.

« Anna danse avec les aurores boréales » fait suite à un premier livre de Ghislain Gagnon, qui celui-là n’avait pas été offert au grand public. Un troisième ouvrage est déjà en production et devrait s’intituler « Manischtikoui ». « Ça veut dire l’endroit où les gens mouraient de faim et de misère », précise Ghislain Gagnon, qui s’attaquera ainsi à un sujet plus sombre.

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